Pis YOLO avec ça

Par Katrine Delorme

Avoir une boule dans l’estomac. Ne pas savoir quoi en faire. Avoir peur de passer à côté. À côté de tout et de rien tout à la fois. De tout parce que les voyages ne sont pas possibles chaque année, parce que, parfois, l’heure du coucher est avant celle du soleil, parce que la solitude est, elle aussi, parfois plus charmante que les fêtes estivales. De rien, parce qu’en même temps de rêver à cette vie idéale, à cette vie que nous sommes supposées vivre, à 100 km à l’heure, dans le tapis, parce qu’on en a juste une, pis YOLO avec ça, et bien on a tout ce qu’il faut. Ses grands yeux marrons à elle, ses bras à lui, le support d’amis et l’amour inconditionnel d’une famille élargie toujours présente, ce sont ça les bases de la vraie vie. Ce n’est pas accessible pour tous, pour des raisons plus grises que roses, parce qu’il y a des amours et des familles moins belles et que ce n’est pas toujours facile d’en guérir. La beauté, elle, demeure tout de même, toujours accessible à travers les petites et plus grandes choses qui nous entourent, si nous décidons de les voir et de les entretenir.

La maladie, la mort, l’abus, bref la vie, met parfois sur notre chemin des évènements pas beaux du tout, pas doux du tout, qu’il faut traverser de peine et de misère ou, encore pire, que les autres doivent traverser sans nous parce que nous y sommes plus. L’écrire fait mal, l’imaginer donne envie de pleurer, de se mettre en boule, de prendre une grande respiration et de virer tout à l’envers dans son quotidien pour enfin prendre le temps de vivre. Au cas où on mourrait demain. Parce que ça se peut. Ailleurs. Pas chez nous. Enfin, on l’espère. On l’espère fort, parce qu’on ne voudrait pas passer à côté. À côté de tout. À côté de rien.

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Trouver sa maison

Par Katrine Delorme

Home is a feeling not a place qu’ils disent. Ont-ils raison? Peut-on retrouver le confort d’une famille dans les bras de l’un ou de l’autre. Faut-il se retrouver à un endroit précis pour se sentir en sécurité, le monde est-il une possibilité de maisons à l’infini? Peut-on passer de maison en maison sans jamais avoir l’impression d’y laisser une petite partie de nous?

Les réponses à ces questions ne seront pas les mêmes pour tout le monde. Certains voyageurs, aventureux de la vie, vous répondront que cette expression leur colle à la peau, qu’ils n’ont pas besoin de quatre murs et d’un toit précis pour se sentir « à la maison ». D’autres, comme moi, vous diront qu’ils s’attachent à cette structure qui leur a permis de s’abriter durant tant d’années, que la quitter représente une grande étape dans leur parcours personnel et qu’ils préfèrent le faire lentement, question de ne rien oublier. Les souvenirs, les beaux, comme les moins beaux, parce que ce sont eux qui ont permis à cette maison d’être solide, d’accueillir l’amour, de le regarder grandir, faire des compromis, des projets et encore l’amour. Parce que c’est ça le plus important. Se rappeler que ce que l’on bâtit aura la même saveur que la relation qui le regardera s’envoler. Déployer ses ailes et devenir grand. Avoir l’impression qu’un peu de tout cela restera empreint dans ces murs, est-ce normal? Avoir envie d’une autre maison tout en demeurant amoureuse de celle dans laquelle on vit actuellement, ça se peut? Une fin et un début tout à la fois. Surtout un début.

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Quand la vie est un peu plus laide qu’à l’habitude

Par Katrine Delorme

Il y a tellement de laid qui se passe en ce moment qu’on ne sait plus de quel bord virer nos cœurs. Ils sont pleins. Remplis jusqu’au bord. Prêts à déborder. À tout moment. Ils ont mal, ils ont peur, ils pleurent en silence devant toutes ces tragédies qui partent avec la vie d’autrui. Qui laissent les autres en souffrance, en deuil, en miette. Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir qu’ils disent. Quand la vie part, il reste quoi? On fait quoi? On espère quoi? S’en remettre du mieux qu’on peut, comme on peut, avec ce qu’on a, avec ce qu’on est. Et puis y’a le fameux « et si c’était moi » qui s’impose, qui nous laisse un tas de questionnements en suspens. En apesanteur. Auxquels on ne répondra pas, car ça fait trop mal juste de l’imaginer, juste d’y penser.

Que faire avec cette lourdeur, cette impression que la légèreté du monde est disparue malgré l’arrivée tant attendue de l’été. Vous nous direz de perdre cette naïveté qui nous laissait croire qu’elle n’était pas déjà partie loin, cette fameuse légèreté. Bien loin à part ça. Que tout ce laid là est présent depuis tellement longtemps, mais qu’on ne le voyait pas, parce qu’il touchait d’autres personnes plus loin de nous, parce que le jeune âge ne nous permettait pas de le voir si clairement, si durement. Il s’est bien installé au courant des dernières semaines, il brise, il fait mal, mais. Il doit y avoir un mais, sinon on y arrivera pas. On ne passera pas à travers. Et on a pas le choix. De laisser le temps aller et faire ce qu’il a à faire, même si ça déchire le coeur en deux, en quatre, en mille. Même si c’est la dernière chose qu’on voudrait, il ne nous laisse pas le choix. On doit le vivre, ça l’air. On doit l’apprivoiser et le laisser s’inviter tout en lui indiquant la sortie. Parce qu’il ressortira, plus lentement qu’il est entré, mais il ressortira. Quand nous serons prêts, quand nous aurons pleuré tout ce qu’on aura à pleurer, quand on l’aura accepté avec tout ce qu’on a, avec tout ce qu’on est. La vie c’est très très laid des fois. Pis c’est plate de voir ça. Et j’aimerais finir ce texte en vous disant qu’il y a du beau partout, qu’il faut ouvrir les yeux et le voir, l’accueillir et en profiter. J’y crois sincèrement. Mais ce soir, je n’ai pas le goût. Pis c’est correct.

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31 ans plus tard


Par Katrine Delorme

J’adore mon anniversaire. Je suis le genre de personne qui célèbre chaque jour avant la dite date. J’aime être entourée des gens que j’aime afin de célébrer un moment important pour moi. La fin d’une année, le début d’une autre. J’en profite pour faire un bilan de mes accomplissements et prévoir ce que j’aimerais faire d’ici mes prochaines bougies.

Ironiquement, la timidité et l’insécurité m’habitent depuis toute petite. En vieillissant je les pousse un peu plus loin de moi, je les dompte, je les apprivoise. J’ai toujours pensé qu’à trente ans j’aurais confiance en moi, que je n’aurais pas peur de dire ce que je pense et surtout de m’assumer sans culpabilité. 31 ans plus tard, je ne peux pas encore dire que j’y arrive, mais je le fais mieux qu’avant. Je me surprends à ne plus vivre d’anxiété par rapport à des choses qui m’auraient, précédemment, envahies, qui m’auraient empêcher de dormir la nuit durant.

Avoir un enfant m’a permis de mettre la vie en perspective, de cibler ce qui est vraiment important pour moi et ce qui ne mérite pas autant d’angoisse. Ou peut-être est-ce la maturité, tout simplement. Ce petit humain qui me regarde chaque jour et qui prend exemple sur moi m’amène à devenir celle que j’ai envie d’être, celle que j’ai envie qu’elle regarde avec fierté.

Quotidiennement, j’aide des gens à devenir la meilleure version possible d’eux-mêmes en fonction de ce qu’ils vivent actuellement. Ce n’est pas toujours évident, mais c’est souvent gratifiant de les voir grandir. Et, lors de cette journée, qui m’est destinée, je permets que l’on prenne soin de moi en retour, qu’on se tourne vers moi pour m’aimer et me célébrer. Bien sur, vous me voyez venir, c’est plutôt à moi-même que je permets cela.

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Honorer la vieillesse

Par Katrine Delorme

Je pense à toi là haut sur ton nuage. Tu dois être bien. Tu dois être contente d’être déjà partie.
Moi aussi, je pense que je suis contente. Te savoir brillante dans le ciel me fait moins mal que l’idée de ce virus qui pourrait t’emporter dans son ouragan.

« Je m’excuse de ne pas être assez venue te visiter » est la première chose qui me vient en tête. La preuve que ce ne sont pas les voyages qu’on ne fait pas qu’on regrette le plus, mais les attentions qu’on a pas su donner. Pour plein de raisons bonnes et d’autres pas trop bonnes. Mais je sais que tu comprends. Je l’espère.

La jeunesse ça traîne pas avec la vieillesse. Il est là tout le problème. Un bâton de vieillesse, ça devrait pourtant passer du temps avec son vieux ou sa vieille, non? En prendre soin et écouter ses histoires réconfortantes déjà entendues maintes et maintes fois. Je pense qu’on le sait bien au fond de nous qu’on en fait pas assez, mais on finit par se convaincre que c’est correct.

Est-ce qu’on va changer après ça? Ça non plus, je ne le sais pas. J’ai l’impression de ne pas savoir grand chose, un peu comme tout le monde j’imagine. J’aimerais ça te dire qu’on va révolutionner le monde, qu’on va l’honorer la vieillesse, mais la vérité c’est que j’en ai aucune idée. Je sais, c’est plate que je te dise ça et c’est aussi tellement cliché que je t’écrive là. C’est tellement, tellement cliché. Je m’excuse pour ça aussi. Mais comment pourrais-je faire autrement? Avec tout ce qui se passe, avec la sagesse qui meurt à petit feu sous nos yeux.

J’aimerais ça pouvoir flatter tes beaux cheveux blanc une dernière fois encore, mais je suis consciente d’avoir été chanceuse de l’avoir eu « cette dernière fois là ». Je sais que même si on ne se voyait plus souvent, tu comprenais tout l’amour que j’avais pour toi. Une de mes plus grande tristesse sera toujours que tu sois partie avant de connaître ta petite fille. Que ton nom l’accompagne est une mince consolation, mais c’est déjà ça, hen?

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Salut 2020!

Par Katrine Delorme

L’année dernière, je signais un texte qui se terminait ainsi :

« 2018. Tu m’auras vu me battre pour ma vie, apprendre à devenir maman, avoir mal, vivre de l’incompréhension et de l’insécurité, vivre de la fierté en regardant ma fille, m’endormir dans les bras rassurants de son père, pleurer encore, partager des moments heureux avec mes amis et ma famille et j’en passe. Tu n’as pas été parfaite. 2019 ne le sera pas non plus. Parce que c’est comme ça la vie. C’est beau pis c’est laid, des fois les deux en même temps et des fois un à la fois. Mais 2018, je ne te demande qu’une chose. Que ta fin soit belle. S’il-te-plait. »

La fin aura été belle et 2019 aussi.

Je retardais l’écriture de cet article, même si cela fait partie de mes rituels personnels depuis plusieurs années de faire un bilan rétrospectif des derniers mois, on dirait que là, j’avais rien à dire. C’est un peu épeurant. D’avoir l’impression que l’année n’a pas été assez significative pour en parler. Pourtant, nous avons fait tellement de belles choses. Nous avons décider d’acquérir un petit lot de terrain dans le nord pour nous y créer des souvenirs avec nos amis, nous sommes allés nous en créer d’autres en Tunisie, ce pays si beau qui fait partie des origines de mes préférés et qui, j’aime pouvoir le dire aujourd’hui, fait un peu partie de moi aussi. Notre princesse a grandit et ne cesse de nous impressionner chaque jour. Nous avons été heureux en 2019. Il y a eu des moments de conflits, de remise en question, de pluie, comme partout, parce que du soleil toujours ça ne se peut pas. Et ça nous le ferait l’apprécier moins.

Comment s’est passée votre année?

Est-ce que vous aussi vous vous fixez des objectifs pour celle à venir? Certains à atteindre au courant de l’année, d’autres qui sont plus des idées d’amélioration et d’évolution personnelle?

J’avais envie de vous en partager quelques-unes qui font du sens pour moi :

Dire non, mettre ses limites
Mettre son cell de côté. Déconnecter plus souvent.
Écrire plus plus plus.
Lire plus plus plus.
Aller dehors plus plus plus.
Gérer ses pulsions d’achat, miser sur du local, sur du seconde main lorsque possible.
Apprécier ce que l’on a.
Se recentrer sur ce qui est important pour nous, se pousser encore plus loin.
Faire ses propres produits naturels.
Introduire un peu de minimalisme dans nos vies juste parce que ça fait du bien.
Débuter un journal de gratitude.
Se trouver belle.
Toujours faire de son mieux, faire son gros possible.

Est-ce que ça vous parle ce genre de souhaits personnels? Que vous souhaitez-vous pour 2020?

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Ah les vacances!

Par Katrine Delorme

Au moment d’écrire ces lignes, il est tôt le matin, les lumières de Noël brillent dans mon salon, ma fille déjeune tranquillement et un café m’accompagne dans ce début de journée de vacances.

Les vacances qui sont tant attendues, qui sont signe de repos, de festivités, de « profiter de la vie», « d’enfin avoir le temps ». La fameuse quête du temps qui semble être le plus grand maux de notre ère moderne. Certains se font un devoir de l’utiliser à 100%, que chaque minute soit synonyme de plaisir, d’activités trépidantes à poster un peu partout sur les réseaux sociaux. D’autres le combatte et misent plutôt sur la productivité ainsi que sur l’importance du moment présent. S’en suit les instants de déception lorsque l’un ou l’autre n’atteint pas son objectif. Soit parce qu’on aurait pu en faire plus ou encore parce qu’on a laissé son esprit vagabonder vers le travail alors que nous devrions vivre le congé des fêtes en pleine conscience. Un autre truc bien à la mode, ça, les objectifs de vie, d’amélioration de soi. Je sais de quoi je parle, je vous ai écrit un article complet là-dessus qui paraitra en janvier sur le blogue. Paradoxale, non? Cette envie ce matin d’envoyer promener tout ça, tous ces concepts qui servent de guide au quotidien, mais qui peuvent parfois devenir lourd à porter. Vous me direz que c’est parce que leur intégration dans ma\nos vies n’est pas encore adaptée à nos besoins personnels, n’est pas le reflet de ce que nous voulons réellement. Vous avez raison. Parce que c’est tout un travail que de se rendre-là. À cet idéal de soi, de notre vie, de notre quotidien, de nos vacances.

Crédit : @katrinedelorme

Des objectifs afin de devenir la meilleure version de moi-même, j’en aurai toujours, j’aime ça, ça me fait généralement du bien, mais j’avais envie de dire que c’est correct que parfois ça nous tente moins. C’est correct de se lever une journée et de ne pas avoir l’idée du siècle pour occuper les heures à venir et que cette dite journée soit moins glam que la veille. C’est correct d’être de mauvaise humeur parfois, de se sentir démotiver ou encore triste. Il faut le vivre et passer à autre chose. Je le répète souvent, mais nous sommes responsables de notre bonheur et ça veut aussi dire d’accepter que nous somme imparfaits, incohérents et humains.

En terminant, voici quelques petits trucs que j’aime faire ou appliquer lorsque j’ai besoin de me recentrer sur le « maintenant ».

La lecture

En ce moment, je lis « Oubliée ». On y rencontre Emma, qui suite à un voyage qui se déroule mal, est déclarée morte. De retour au pays, deux options s’offrent à elle, faire l’impossible pour récupérer son ancienne vie ou repartir à neuf. Bien que je ne sache pas  encore comment l’histoire se terminera, j’apprécie de me perdre un peu dans ce questionnement qui est exposé de façon légère.

Côté livre pour enfants, quelques petits nouveaux (Éditions Scholastic) ont fait leur apparition dans la bibliothèque de ma fille. Les amis qui fêtaient noël est, en plus d’être admirablement illustré, super intéressant afin d’expliquer aux enfants la résolution de conflit. En effet l’ours, l’orignal et le castor se trouvent confronter à une divergence d’opinion quant à la façon de décorer leur arbre de noël. Monsieur Ours trouvera une super solution afin que tous se sentent respecter et cela sauvera Noël! Un livre super mignon avec une belle morale.

C’est moi l’espion de noël est dans la catégorie des « cherche et trouve » dédié aux plus vieux. C’est le type de livre vraiment cool pour occuper les enfants à un jeu sans écrans. J’ai très hâte de l’utiliser avec ma fille.

Finalement, Parce que nous plonge dans les questionnements que se posent tous les enfants, comme « pourquoi les feuilles changent-elles de couleur? ». L’explication du papa à sa fille sont toutes plus adorables les unes que les autres et donne un air magique à ces phénomènes naturels contrôlés par dame nature.

Crédit : @katrinedelorme
Huiles essentielles

J’adore les huiles essentielles et bien que j’ai du déplacer mon diffuseur afin de m’assurer de sa survie avec ma madame touche à tout, c’est pour moi un signe de détente en soi. J’ai l’ai choisi avec soin, il s’intègre à merveille dans mon décor et j’ai des mélanges d’huiles essentielles pour chacune de mes humeurs. À ce propos, Cindy collabore avec l’entreprise québécoise Moi d’abord et vous offre un rabais de 15% avec le code CINDY15 sur leur nouveau diffuseur (jusqu’au 5 janvier 2020). Allez y jeter un coup d’œil, il est tout simplement parfait!

Crédit : @katrinedelorme
Méditation

Je suis encore en apprentissage en ce qui concerne la pleine conscience, mais j’apprécie l’exercice. J’aime utiliser les méditations guidées de Josée-Anne Sarazin-Côté – je vous avais d’ailleurs écrit un article complet sur son nouveau livre Plus de bonheur, moins du reste si vous avez envie d’une lecture inspirante pour terminer les vacances. J’ai aussi entendu beaucoup de bien concernant les méditations de Dominique Yoga, alors je pense que ce sera mon prochain essai!

Bonne fin de vacances!

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Noël sans stress signé Sur mon X

Par Katrine Delorme

Pour beaucoup d’entre nous, l’arrivée du temps des fêtes est vécue avec beaucoup de joie et d’excitation. C’est le moment de l’année où les flocons de neige prennent le dessus sur nos sols gazonnés, où rester en pyjama toute la journée est encouragé, où manger du des-sert pour déjeuner est fait sans culpabilité, où les rassemblements en famille sont privilégiés. On se donne enfin le droit de vivre doucement et pleinement le moment présent. Toutefois, à travers ces moments de calme se trouvent la frénésie et la course folle vers les soupers remplis de dinde et de tourtières qui peuvent rendre le tout plus stressant.

Comment passer à travers le temps des fêtes sans s’épuiser? En respectant nos besoins et notre rythme. En disant non à certaines propositions afin de se dire oui à soi-même. Ce n’est pas toujours chose facile, mais en nous entourant d’inspiration qui nous guidera en ce sens, nous pouvons y arriver. Plusieurs plateformes ont ce rôle dans ma vie et j’avais envie de vous parler de l’une d’entre elles aujourd’hui qui se nomme Sur mon x. Vous connaissez? C’est de la douceur à l’état pur et je n’exagère même pas. C’est un ressourcement vers le slow living qui nous amène à remettre nos comportements en question, de façon délicate et respectueuse, afin d’intégrer ce fameux slow à notre vie quotidienne. Dernièrement, la fondatrice, Valérie, qui est une perle, a mis de l’avant une formation intitulée 5@7 sans stress et j’ai tellement trouvé ça nécessaire. Au-delà du réveillon qui approche, la période du retour à la maison après le boulot peut rapidement devenir stressante si nous ne sommes pas bien préparés. Dans cette formation, elle nous parle de l’importance de la planification du repas, de trucs afin d’y arriver et de la charge mentale souvent davantage portée par les mamans. Les images et les astuces qu’on y retrouve nous donnent le goût de nous lancer dans cette idée d’organiser nos soirées et surtout de l’intégrer à nos routines hebdomadaires. À cela s’ajoute des petits outils, comme des cahiers, un petit calepin de décharge mental et des crayons, qui, vous vous en douterez, sont tous aussi magnifiques que le programme proposé.

Crédit : Instagram @sur_mon_x
Crédit : Instagram @sur_mon_x

J’avais envie de vous partager ce nouveau concept, car ça me rejoint et je pense que cela peut vraiment apporter une atmosphère différente à notre maisonnée d’être bien organisé. Bien sûr, vous pouvez également aller jeter un coup d’œil à sa boutique en ligne si vous souhaitez aménager des petits coins de votre demeure d’objets vintages de toute sorte. Là aussi, vous ne serez pas déçu!

Bref, le message à retenir de cet article est de prendre soin de vous et de vous donner le droit de dire non afin que votre temps des fêtes soit des plus agréable, mais surtout d’intégrer dans votre quotidien du calme et de la douceur.

Site internet : surmonx.ca
Instagram : @sur_mon_x
Facebook : @surmonx

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Wonderful two

Par Katrine Delorme

Au moment d’écrire ces lignes, je me sens à bout, le fameux « à boute », d’un peu tout, « d’un peu toute ». Mais je ne voudrais surtout pas que tu penses que je suis à bout de toi. Je ne le serai jamais. Je souhaite que même lorsque mes émotions sont toutes mêlées j’arrive à te montrer à quel point tu fais briller mon cœur. J’espère te montrer que je suis humaine et que c’est correct de se sentir « overwhelmed », qu’il faut apprendre à bien le gérer et que ça va passer. J’espère ne jamais te donner l’impression que tu es une terrible two. Parce que, ma douce, tu ne l’es pas. Je refuse l’idée que parce que ton développement m’amène à me questionner, me dépasser, à faire différemment, que ce soit toi le problème. Parce qu’il n’y en a pas de problème, il y a seulement un enfant et un parent, deux parents, qui apprennent à vivre ensemble, à instaurer un cadre dans lequel tous se sentent bien, se sentent à leur place.

Crédit : @katrinedelorme

J’écris ça avec toute mon âme, mais je ne suis pas plus sainte qu’une autre, rassurez-vous. J’ai un peu le goût de pleurer, parce que je ne dors pas assez, parce que je ne sais pas comment réagir quand tu te mets à me donner des coups, quand j’essaie d’être sévère ou encore que j’hausse le ton et que tu ris, pour plein d’autres raisons. Je comprends qu’à travers tout ça, tu es en train d’apprendre à être toi. Cette petite étoile de presque deux ans qui se trompe parfois de chemin et qui côtoie les éclairs pour atterrir dans nos bras. Ils seront toujours là pour toi, nos bras. Parfois fatigués, moins insistants, apeurés, coupables, tristes, mais toujours là.

Peut-être que ce texte est motivé par le fait que je trouve ça plus difficile ces temps-ci, pas à cause de toi, à cause de tout. Oui. Mais je voulais simplement te dire que j’espère que tu ne seras jamais à boute de moi, de nous.

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Plus de bonheur, moins du reste

Par Katrine Delorme

Vous l’aurez compris, ce texte est inspiré du livre du même nom, brillamment écrit par Josée-Anne Sarazin Côté, qui a pour thème le minimalisme sacré et dont j’aimerais faire l’éloge. J’utilise le mot éloge, car c’est naturellement comme ça que je le ressens. Ce livre est exactement ce dont j’avais besoin. Lors de ma lecture, j’étais littéralement éblouie, chaque page répondait à mes attentes, me faisait du bien, me faisait vivre un malaise si grand que j’ai pris plusieurs semaines pour le terminer. Ce malaise m’habite déjà depuis un moment, parfois je lui donne le micro, plus souvent je l’enfouis très loin derrière la montagne de changements que cela impliquerait. Du moins, c’est ce que mon cerveau essaie de me faire croire afin qu’on ne passe pas à l’action tout de suite, qu’on ne se déstabilise pas trop vite. Et je sais que ce livre me permettra de garder éveillés ces petits éclairs qui vivent en moi et qui ne demandent qu’à exploser bien fort dans le ciel afin que le soleil ne nous quitte plus.

Crédit : Instagram @katrinedelorme

En toute honnêteté, au début, j’avais peur de m’embarquer dans une histoire de sorcière. Je le dis avec toute la gentillesse du monde, car je respecte sincèrement les croyances des gens et l’importance de l’aspect Ouitch dans leur vie, mais cela ne me rejoint pas personnellement. J’avais donc peur d’être déçue, de ne pas me sentir interpellée. Et ce fut tout le contraire. Tout m’a parlé, enfin si c’est possible, ou presque. Je ne me suis pas sentie jugée de ne pas être rendue à la même place. Je n’ai pas senti la pression de me rendre à cette dite place, au contraire, j’ai compris qu’il fallait que je trouve la mienne. Dans ce tourbillon écominimaliste qui nous entoure, il peut être difficile de se positionner, de reconnaître ce qui est réellement important pour nous sans être influencé par tout le reste. Josée-Anne, à travers les différents chapitres de son livre, nous amène d’abord et avant tout à nous questionner afin que les changements que nous déciderons d’apporter soient alignés avec nos valeurs et nos objectifs personnels, d’où l’expression « minimalisme sacré », puisque c’est le nôtre, celui que nous aurons pris le temps de définir et d’élaborer.

Crédit : Instagram @katrinedelorme

Je sais déjà que je vais le relire, probablement plusieurs fois, que je vais prendre le temps de répondre à chacune des questions proposées, à mon rythme bien sûr, afin de plonger dans mes réflexions, faire ressortir mes incohérences et changer les petits et gros détails qui ne contribuent pas à mon bonheur.

Bref, je vous le conseille vraiment très fortement!

Pour la découvrir sur les réseaux sociaux :
Instagram : @joseeannesarazincote ; @ouitch
Facebook : Josée-Anne Sarazin Côté
Site internet : www.joseeannesc.com

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