Rétrospective de l’année

Par Katrine Delorme

2017 s’est terminée de façon mitigée. Remplie de bonheur et de détresse. 2018 a débuté de la même façon. Elle semble toutefois vouloir se terminer en douceur cette fois-ci.

Comment s’est déroulée votre année? Avez-vous accompli les projets que vous aviez inscrits sur votre liste de résolutions? Êtes-vous sur votre « X »? Que pourriez-vous mettre en place pour y arriver? Être humain. C’est difficile parfois, non? Ça implique d’être en constante évolution. Surtout, d’être responsable de cette dite évolution. Ce n’est pas chose facile de réaliser que nous sommes parfois notre pire ennemi. Que nous sommes la source de cette colère ou encore de cette insécurité qui nous habite. Certes. Mais c’est rassurant de savoir que l’on peut se mettre en action pour que ça change.

Le début de l’année est selon moi la meilleure période pour se projeter dans le bonheur. Pour se créer des plans réalisables, qu’ils soient petits ou plus grands, qu’ils soient tangibles ou émotifs. Tant qu’ils sont pour nous. Ce « nous » représente bien des choses, évidemment. À nous de le définir. De nous connaître. De savoir ce que nous souhaitons conserver près de nous, dans notre vie, dans notre cœur. Je sais, ça frôle la poésie bas de gamme, mais y’a rien de plus vrai pareil. Pis y’a rien de plus tough. C’est difficile de prendre des décisions, de les assumer. Mais au fil des années, on réalise que c’est nécessaire et qu’au fond personne n’en meurt. Tout le monde fait de son mieux pour plaire, pour respecter ses engagements, pour s’impliquer dans ses relations d’amitié, etc., mais parfois le mieux à faire pour soit ne se résume pas à cela, il se trouve ailleurs et c’est correct d’aller l’explorer ce « ailleurs-là » aussi longtemps qu’on en ait besoin. Parce que c’est pour nous. Pis c’est important.

2018. Tu m’auras vu me battre pour ma vie, apprendre à devenir maman, avoir mal, vivre de l’incompréhension et de l’insécurité, vivre de la fierté en regardant ma fille, m’endormir dans les bras rassurants de son père, pleurer encore, partager des moments heureux avec mes amis et ma famille et j’en passe. Tu n’as pas été parfaite. 2019 ne le sera pas non plus. Parce que c’est comme ça la vie. C’est beau pis c’est laid, des fois les deux en même temps et des fois un à la fois. Mais 2018, je ne te demande qu’une chose. Que ta fin soit belle. S’il te plait.

Vous aimerez peut-être aussi...