À Québec actuellement, c’est le Carnaval de Québec qui bat son plein! C’est une aventure hivernale bien spéciale pour moi puisqu’elle me ramène directement au cœur de mon enfance. L’événement fête déjà son 70e anniversaire cette année et c’est 18 jours de magie qui attendent petits et grands!
D’ailleurs, pour souligner le 70e anniversaire, le Carnaval de Québec, en collaboration avec Loto-Québec, bonifie sa programmation par l’ajout d’une offre gourmande qui fera saliver toute la famille avec le thème des Péchés Gourmands du Carnaval. C’est plus de 50 restaurants de la région de Québec qui participent à l’événement, dont le Bistro Hortus situé sur la rue Saint-Jean, magnifique et chaleureux petit restaurant pour lequel j’ai craqué lors de ma première visite l’automne dernier.
Pour ceux et celles qui ne l’ont pas encore découvert, le Bistro Hortus est un très bel endroit pour combiner bonne bouffe et belle ambiance. On s’y sent bien dès l’instant où on y met les pieds. En fait, il y a quelque chose de feutré et d’intime dans la déco et l’organisation des espaces et ça ne fait que rehausser l’expérience.
Nous avons eu la chance d’aller découvrir leur menu spécialement préparé dans le cadre des Péchés Gourmands. Le menu comprend la lasagne végétarienne du chef Stéphane Roth avec sa ratatouille de légumes bio, son fromage Chemin Hatley et cheddar, son ketchup de canneberges et sa salade roquette. C’est réconfortant tout en étant rempli de saveur, c’est vraiment l’idéal après une journée à l’extérieur. Le tout est ensuite complété par un pouding chômeur au sucre à la crème avec de la crème glacée à l’érable. Un incontournable, tout simplement!
Pour accompagner le menu des Péchés Gourmands, nous avons eu droit à une délicieuse entrée du moment, soit des nachos végétariens. Ce fut un gros coup de coeur pour moi. C’était rempli de saveurs, chaque ingrédient avait sa place dans cette belle mise en bouche.
Nous avons également profité de l’occasion pour essayer leur cocktail Les inséparables, crée pour la Saint-Valentin. Il s’agit d’un gin Aperol (avec ou sans alcool) avec jus de canneberge, citron et un soupçon de sirop de grenadine. Il est vraiment tombé dans mes goûts!
Près de l’entrée du restaurant, nous avons la possibilité de goûter le miel conçu sur place à même la ruche! Ça rend l’expérience de cette belle soirée encore plus extraordinaire et complète.
Il va sans dire que nous avons été conquis du début à la fin de notre repas et que nous essayerons certainement de nous trouver un autre petit moment à deux prochainement pour de nouveau aller profiter de l’ambiance et découvrir davantage le menu Du Jardin à la table riche en produits locaux et biologiques proposés par le Bistro Hortus.
Je remercie chaleureusement toute l’équipe de nous avoir si bien reçus!
Sur le blogue, on vous a souvent parlé de l’entreprise de produits réutilisables Dans le sac, fondée en 2016 par Stéphanie Mandrea et Laurie Barrette. Dans le sac, ce sont des produits, mais aussi beaucoup plus que ça. Leurs réseaux sociaux, leur propre blogue et leur chaine YouTube nous inspirent beaucoup, Katrine et moi, à revoir certains aspects tout simples de notre style de vie et à inclure plus de douceur à notre quotidien.
Voilà que l’automne dernier, les deux filles ont lancé leur premier livre, Minimal – pour un mode de vie durable. Ce livre, c’est un beau résumé de tout ce qui se dégage de leurs différentes plateformes depuis plusieurs années déjà. C’est un guide pratique et inspirant qui nous invite à repenser à nos façons de faire afin de diminuer les impacts que nos gestes peuvent avoir sur la nature, mais aussi sur nous-mêmes. Elles veulent nous démontrer (et ça fonctionne à merveille) qu’avec des petits gestes simples qui ne demandent pas ou peu d’efforts, on peut facilement faire une différence. Le guide est séparé en plusieurs sections (coup de coeur pour la section Famille) où Stéphanie et Laurie nous partagent leurs astuces, solutions simples et efficaces, recettes maisons que nous pouvons adapter (pour les cosmétiques et produits ménagers, entre autres) et expériences personnelles. L’objectif ultime de ce livre? Nous amener à simplifier notre vie.
J’ai adoré la façon réaliste et respectueuse d’aborder chaque sujet. Je ne me suis pas sentie coupable, jugée ou découragée devant l’ampleur des conseils et des changements proposés, bien au contraire; je me suis sentie comprise, inspirée et ressourcée. C’est une prise de conscience qui se fait de manière non drastique et qui m’amène, à mon rythme et selon mes propres limites, à repenser mon environnement et mes petites habitudes de façon plus durable. En plus d’être un guide assez complet au format pratique, il est visuellement magnifique. Sans blague, il fait maintenant partie de la décoration de mon salon. Les nombreuses images sont douces, apaisantes et nous mettent parfaitement en contexte. Mes invités peuvent s’amuser à feuilleter les sections qui les interpellent et pour ma part, c’est devenu une ressource à laquelle j’adore me référer; c’est moins éphémère que tout ce que nous voyons passer sur Internet et que nous avons du mal à retracer par la suite. J’ai recommencé à concevoir mes propres recettes de nettoyants pour la maison et de détergent à lessive, parce que ça m’a rappelé à quel point ce n’était pas coûteux ni compliqué, mais tellement mieux pour notre santé.
Bref, Minimal, c’est un ajout très pertinent à faire à votre bibliothèque et une excellente idée de cadeau pour vos proches. Chapeau à Stéphanie et Laurie; pour votre livre, mais aussi pour votre parcours au grand complet qui est plus qu’inspirant!
Omaïki et Pure sont deux compagnies qui n’ont plus à faire leur preuve pour moi et ma petite famille. On remplit nos bouteilles de produits ménagers et corporels Pure en vrac au marché le plus près de chez nous et les couches pour la piscine d’Alexis sont toutes de la marque Omaïki (son petit tablier pour les bricolages et ses chandails UV aussi d’ailleurs). Ces deux entreprises ont à cœur la même mission et les mêmes valeurs qui rejoignent beaucoup ce que nous prônons chez Citron & Fleurs.
Vous vous douterez qu’au printemps dernier, j’ai été super heureuse d’apprendre le lancement d’une nouvelle ligne issue de la collaboration entre Omaïki et Pure. Deux compagnies avec la même mission et les mêmes valeurs de transparence et de fabrication locale. Cette gamme, qui contient 4 produits convenant à tous les besoins de la famille est entièrement faite au Québec de manière écologique et biodégradable. Depuis, chacun d’eux fait partie de ma routine de lavage hebdomadaire et je ne m’en passerais plus. Bien que la gamme ait été spécialement conçue pour les tout-petits et le traitement des couches lavables, elle convient pour tous les besoins de la famille; ce que je confirme!
Détergent à lessive
Je ne jure que par lui depuis que j’en ai fait l’essai pour la première fois. Je fais remplir ma bouteille en vrac et nous l’utilisons pour toutes les lessives et ce, pour toute la famille. Il a spécifiquement été formulé pour les couches lavables mais il est évidemment efficace pour toutes les brassées. Je n’utilise d’ailleurs pas de couches lavables avec Alexis et c’est quand même celui que nous préférons. Il faut se dire que si ça nettoie bien une couche, ça nettoie pas mal n’importe quoi! Il est aussi efficace à l’eau chaude qu’à l’eau froide, sa formule est hypoallergène et extra-douce pour la peau de bébé. Je suis vraiment tombée sous le charme de sa fragrance pas trop prononcée mais hyper agréable.
Poudre décrassante et détachante
Si vous avez un ou plusieurs enfants, ça vous prend ce produit! J’en ai sauvé des vêtements pâles avec cette poudre! J’avais fait un avant/après sur instagram pour vous montrer et vous aviez été plusieurs à être restées aussi surprises que moi. Il a été conçu pour détacher et décrasser les couches lavables mais encore une fois, si c’est efficace pour une couche, c’est efficace pour absolument tous les vêtements de toute la famille. Il est sans danger pour les tissus, idéal pour éliminer les tâches tenaces et particulièrement pour déloger les tâches de gras. Il est aussi un excellent agent blanchissant. Il suffit d’en ajouter une toute petite quantité à votre brassée et le tour est joué.
Assainissant pour couches lavables et jouets
Ce produit assainit de façon naturelle et sans danger les couches, les jouets et les tissus sans abîmer les couleurs. Il est efficace comme l’eau de javel mais sans les aspects négatifs, ce que je trouve plus que pratique! Il est conçu à base de peroxyde, un ingrédient naturel qui élimine et tue bactéries et champignons. On en ajoute une petite quantité à nos brassées ou encore, on le dilue dans l’eau pour y laisser tremper jouets et différents objets. Adieu les microbes dans la maison!
Cette récente ligne de produits comprend aussi une lotion corporelle bébé-maman. Je n’en ai pas encore fait l’essai puisque j’étais déjà bien équipée en crème mais je ne doute pas du tout de son efficacité. Elle est sans parfum, hypoallergène et donne une peau sans texture grasse. Offerte en 250 ml ainsi qu’en vrac!
Avez-vous fait l’essai de cette gamme? Êtes-vous tombé sous le charme autant que moi?
L’envie d’écrire cet article est née suite au visionnement de la vidéo « ma garde-robe minimaliste » de Fanny Yockell et d’une discussion avec l’éditrice du blogue, Cindy. Pendant l’écoute de la capsule, je me suis mise à avoir une petite boule dans mon ventre, de l’envie. Du moins, c’est ainsi que je décris l’émotion ressentie. Une voix dans ma tête me disait qu’elle aussi avait envie d’une garde-robe comme celle-là. C’est-à-dire rempli de morceaux feel good et dépourvu des vieux items qu’on garde « au cas où ». Une garde-robe libre et pleine d’espace qui fait sentir belle, sans faire vivre d’insécurité. Parce qu’en effet j’ai l’impression qu’avoir beaucoup de vêtements nous fait parfois sentir confuse quant au look qui nous vont/font le mieux et cela peut avoir une incidence sur notre estime de soi. Vous allez me dire que je pousse loin ma réflexion, mais…c’est un peu vrai, non?
Le poids du ootd pèse au jour le jour, car dès qu’on aime moyennement la mode, on apprécie les nouveautés saisonnières et adopter un style trendy. En ce sens, l’influence de la surconsommation est difficile à contrer. Nous sommes bombardés sans arrêt d’aubaines, de beaux vêtements, d’impression de nécessité. Et je me demande, mais d’où vient cette maudite impression. Pourquoi est-ce qu’avoir plus nous ferait sentir mieux? Vraiment mieux? Surtout, longtemps mieux. Je réalise de plus en plus que ça peut «boucher un trou» quand on se sent moins bien, moins belle, moins cool, moins toute. Mais ça ne guérit pas l’essentiel.
Pourquoi accorder de la valeur à nos vêtements? Pourquoi y sommes-nous attachés au point de nous encombrer? Surtout, pourquoi lorsqu’on arrive au moment où un ménage s’impose on se retrouve toujours face à ce fameux «au cas où». À ça, Cindy me répondait qu’à un certain moment, son besoin d’espace est devenu plus grand que son envie de posséder. Et j’ai trouvé ça percutant. Confronter le besoin aux envies. Choisir de prendre soin des vraies choses plutôt que de se laisser envahir par la pulsion d’achat.
Bien sûr cette réflexion vient aussi avec celles sur notre pouvoir en tant que consommateur et toutes les marques fast-fashion de ce monde. La phrase «moins, mais mieux» semble y prendre tout son sens. Mieux en terme de tissus, de fabric, de dépenses, de budget, de bien-être et d’espace. Moins, parce qu’au final ce ne sont que des possessions et nous sommes plus que ce que nous possédons. Du moins, c’est ce que nous devrions commencer à réaliser en tant que population. L’objet n’étant pas de partir un débat, mais bien de vous partager ma réflexion sur ma garde-robe de Nord-Américaine qui a le luxe de pouvoir réfléchir à ce genre de choses dans son temps libre. C’est bête dit de même, mais ça ajoute un impact supplémentaire à ma quête de simplicité.
La fête des Pères arrive à grands pas. Je sais pas pour vous mais lorsque je veux offrir un cadeau à un homme autour de moi, peu importe de qui il s’agit, je ne sais absolument jamais quoi offrir. Mon papa et mon chum sont mécaniciens et très manuels. Les vêtements, les accessoires, les gadgets inutiles et les produits, c’est très peu pour eux. S’ils veulent quelque chose, ils l’achètent ou le fabriquent. Bref, c’est toujours un peu difficile de trouver quelque chose d’original et d’utile à leur offrir.
Je crois que le timing est le bon pour vous présenter, dans le cadre de ma collaboration avec Caroline Gendreau, la gamme Counterman par Beautycounter. Je vous entends déjà me dire que les hommes de vos vies ne sont pas du type « soins de la peau ». Les miens non plus. Sauf que ces produits-là, ce sont des produits qu’ils utilisent déjà pratiquement tous les jours (pain de savon, nettoyant et crème à raser, entre autres) mais adaptés à leurs besoins et à leur peau qui est biologiquement bien différente de celles des femmes. Ce sont aussi des produits plus sûrs, plus sécuritaires et axés sur les résultats, sans ingrédients douteux ou toxiques, mais tout aussi efficaces (sinon plus) que ce qu’ils ont l’habitude d’utiliser. Un cadeau utile qui démontrera que vous souhaitez qu’ils prennent soin d’eux. Je suis certaine qu’ils apprécieront et qu’ils en redemanderont un coup qu’ils auront goûté à ce petit luxe.
Je savais que la peau des hommes était généralement plus épaisse et plus robuste, mais Caroline m’a expliqué le pourquoi de cette différence. En fait, la densité de la peau des hommes est de 25 % supérieure à celle des femmes, ce qui s’explique par la densité du collagène. Leur peau conserve cette densité plus longtemps que celle de la femme. La robustesse de leur peau s’explique aussi par un rasage constant et par un renouvellement cellulaire plus lent, qui perturbe la barrière cutanée. Généralement, leur peau produit plus de sébum que celles des femmes, ça donne donc une peau plus grasse et des pores et follicules plus larges. Pour que ce soit efficace et que ça puisse faire une différence, ça leur prend donc des produits différents des nôtres. La gamme Counterman a été créée pour répondre aux besoins biologiques uniques et spécifiques de la peau des hommes. Toutes les formules de la gamme sont composées du complexe de cellules souches de séquoia aux propriétés régénératrices, ce qui contribue aussi à protéger la peau des facteurs de stress du quotidien.
Qu’est-ce que comprend la gamme? Un nettoyant exfoliant quotidien pour éliminer la saleté, les impuretés et le sébum, une lotion sans huile pour le visage, une crème à raser lissante, un tonique après rasage qui apaise l’irritation, une huile revitalisante pour la barbe, un nettoyant pour le corps au charbon énergisant qui contribue à détoxifier, un pain de savon au charbon ainsi que des cotons toniques clarifiants pour éliminer tout excès de saleté ou de sébum dans le visage. L’ensemble des produits a vraiment attiré mon attention dès le départ. En fait, à part pour la crème à raser puisque mon chum est un barbu, je me suis tout de suite dit que c’était vraiment des produits qu’il aimerait et qui sont parfaitement adaptés à son style de vie. Il arrive plus souvent qu’autrement du travail avec le visage et les bras bien sales, alors à la base, ça lui prend un bon savon exfoliant. J’ai profité du fait que Caroline me prête les produits le temps de quelques photos pour lui en faire essayer quelques-uns et pour lui présenter l’ensemble de rituel pour la barbe. Son verdict? Enfin des produits nettoyants efficaces qui ne nécessitent pas un frottage extrême pendant 20 minutes. Il a tout de suite adopté le nettoyant pour le corps au charbon et le nettoyant exfoliant quotidien. Je crois que ça va devenir des musts. Je ne suis pas surprise car je suis toujours impressionnée de l’efficacité des produits au charbon. Il a bien aimé l’huile pour la barbe qui ne produit pas d’effet de luisance ni de lourdeur. Finalement, il a aussi testé un coton tonique clarifiant en ayant au préalable nettoyé son visage à l’eau et le résultat est impressionnant; le coton est devenu noir. C’est là qu’on voit que la saleté se loge vraiment dans la peau.
Comme l’ensemble des produits de Beautycounter, les produits Counterman sont parfumés avec des ingrédients naturels et ne comportent aucun parfum synthétique. Chaque ingrédient est choisi avec soin selon les meilleures procédures et tests de sélection de l’industrie. Inspiré par le séquoia, le nettoyant, les cotons toniques, l’après-rasage et l’huile pour la barbe sont parfumés d’huiles essentielles de bergamote et de vétiver, pour un résultat naturel, frais et boisé. Quant à eux, les produits au charbon ont comme arôme un mélange d’huiles naturelles d’agrumes, de menthe, de romarin et de cèdre. Le résultat est parfait; masculin, frais et pas trop prononcé. On est loin de l’odeur des produits pour hommes disponibles à la pharmacie. Finalement, la lotion sans huile pour le visage et la crème à raser lissante sont sans parfum.
Avant de faire l’achat d’un produit, c’est toujours possible d’en faire l’essai pour quelques jours en contactant directement Caroline Gendreau via sa page facebook : une belle occasion de valider ce qui convient le plus à notre peau. Bon magasinage!
Le mouvement zéro déchet prend de plus en plus d’ampleur sur les réseaux sociaux et dans nos modes de vie respectifs. Chacun y va de conseils et d’astuces afin d’aider l’autre à faire encore mieux. C’est beau. C’est l’fun. C’est nécessaire. Surtout quand c’est fait avec douceur, compréhension et indulgence. Voici donc mes petits trucs. Ce n’est pas grand-chose et ça fait une grosse différence!
Une de mes entreprises québécoises préférées propose un nouveau produit qui concorde tout à fait avec l’ère du temps et qui deviendra, j’en suis certaine, l’indispensable de bien des familles : le vrac à emporter! Eh oui! Plus besoin de se déplacer et d’acheter un nouveau contenant de son nettoyant fétiche, il est maintenant possible de le remplir directement à la maison! Une économie de temps, de plastique et d’argent! Plusieurs préférés de la marque sont disponibles en vrac à emporter, soit le savon à main feuille d’oranger et de citronnier, la lessive liquide fleurs des champs, le liquide à vaisselle zeste d’agrumes, en plus de trois différents nettoyants et de deux shampoings Super Leaves! Ayant eu la chance de tenter l’expérience, je vous confirme que c’est vraiment génial de remplir sa bouteille dans le confort de son foyer et de sentir que l’on fait une bonne action! Bravo ATTITUDE!
Le changement le plus facile que j’ai intégré dans mes habitudes est l’utilisation d’une tasse réutilisable. Étant déjà une amatrice de ce type de produit, il allait de soi que je m’en procure quelques-unes afin de toujours en avoir une à porter de la main, que ce soit pour la transporter dans ma sacoche, au travail ou encore au bord de la piscine. Dernièrement, pour mon anniversaire, j’ai reçu de nouvelles tasses tendance et estivales qui seront parfaites pour l’apéro et les marches avec ma fille au parc. Je les adore, car elles sont différentes de celles proposées habituellement! Elles proviennent de chez Indigo et de la boutique Casa Luca!
Un autre virage qui s’est produit plutôt facilement dans notre maisonnée est l’élimination des sacs Ziploc afin de prioriser les sacs à collation réutilisables. Il m’arrive encore d’utiliser des Ziploc, surtout pour congeler la viande et parfois parce que mes anciens réflexes reprennent le dessus, mais la très grande majorité du temps je fouille dans ma collection de sacs le matin en faisant mon lunch et je m’en sens fière. Plusieurs compagnies québécoises en proposent et ma plus récente découverte est les GUSTÖ de la marque Omaïki. Résistants et imperméables, leurs motifs colorés sauront rendre vos collègues de bureau jaloux!
Quels sont vos plus récents coups de cœur zéro déchet?
Choisir une crème solaire, ça peut paraître simple. Mais plus je m’informe, plus j’en apprends sur le fonctionnement d’un écran solaire et sur l’impact des ingrédients qui s’y retrouvent, plus je remets en doute mes habitudes, plus je suis sensibilisée à ce que j’applique sur ma peau et encore plus sur celle toute fragile de mon fils.
J’ai eu l’opportunité de discuter crèmes et écrans solaires avec Caroline Gendreau, consultante pour Beautycounter. Si vous vous souvenez, j’avais eu l’occasion de vous parler de la marque et des produits que j’avais eu la chance d’essayer cet hiver (ici). Beautycounter offre également la gamme Countersun, gamme de produits solaires sans filtres chimiques.
Pour ma part, je n’avais premièrement aucune idée de la différence entre les filtres chimiques et les filtres physiques. Bien sûr, je me doutais que les filtres chimiques, c’était moins bon, mais pour quelle raison, je ne le savais pas. Caroline m’a expliqué que lorsqu’ils sont activés par le soleil, les filtres chimiques absorbent l’énergie des rayons UV en produisant une réaction à la surface de la peau puis la libère dans l’air sous forme de chaleur. Ils sont populaires, car ils sont faciles à appliquer et que le fini sur la peau est transparent et agréable. Par contre, il y a des risques pour la santé. Ils pénètrent tous hyper facilement dans la peau (c’est d’ailleurs pour cette raison qu’ils se retrouvent dans notre sang en moins de 24 heures) et perturbent la fonction hormonale. Les filtres chimiques les plus utilisés sont l’avobenzone, l’oxybenzone ou l’octocrylène et ils se retrouvent dans la vaste majorité de ce qui est offert sur le marché. Des études ont d’ailleurs démontré que l’oxybenzone (le filtre chimique le plus utilisé, mais aussi le plus inquiétant) se retrouve dans l’organisme de presque tous les Américains, y compris dans le lait maternel des femmes.*
Quant à eux, les filtres physiques aussi appelés écrans solaires minéraux ou inorganiques sont formulés avec de l’oxyde de zinc et du dioxyde de titane. Ces particules se posent à la surface de la peau et agissent comme barrière physique (souvent blanchâtre) servant à disperser les rayons UV nocifs pour les éloigner de la peau. L’oxyde de zinc procure une protection complète contre les rayons UVA et UVB. Le dioxyde de titane quant à lui est un composé très réfléchissant. Par contre, ce dernier peut possiblement être cancérigène lorsqu’il se trouve dans des produits en aérosol, il faut donc faire attention à ce qu’on choisit. L’écran solaire minéral est l’option la plus sûre selon l’EWG. Il faut quand même porter attention aux ingrédients des différentes marques, car elles peuvent tout de même contenir des parabènes ou être contaminées par des agents qui eux, peuvent être cancérogènes.
Tout ça m’amène à vous parler des produits de la gamme Countersun. La mission de Beautycounter étant d’offrir des produits 100% sains, tout ingrédient dont on n’a pas encore pu prouver une incidence ou non sur la santé ne se retrouve pas dans leurs produits. Toutes les mesures sont prises pour pallier aux préoccupations, lors de chaque étape de fabrication de chacun des produits. Dans le cas de leur gamme de produits solaires par exemple, ils ont choisi d’utiliser de l’oxyde de zinc de grosseur non nano avec des particules en moyenne 10 fois plus grandes que celles pouvant être inhalées et potentiellement logées profondément dans les poumons. Au niveau de l’emballage de la brume solaire, il est conçu pour émettre de plus grosses gouttelettes qu’un aérosol traditionnel, sans produit chimique propulseur, réduisant donc non seulement les risques d’inhalation au maximum, mais permettant aussi une application visible, plus facile et plus uniforme. Tout cela fait en sorte que même leur brume solaire minérale ne pénètre pas dans les couches de la peau et est minimalement inhalable.
Dans la gamme Coutnersun, on retrouve la crème, l’écran en bâton, la brume et deux belles nouveautés : la brume solaire minérale teintée et le gel fraîcheur après-soleil. Personnellement, j’aime beaucoup le concept de la brume teintée. Ayant la peau très très pâle et plusieurs cicatrices d’acné, ça vient uniformiser mon visage (en plus de le protéger avec son FPS 20), tout en m’évitant d’appliquer un fond de teint. Un must quotidien. Quant à elle, la crème solaire minérale FPS 30 est vraiment celle que vous devez vous procurer si vous voulez une protection physique efficace pour toute la famille (enfants de plus de 6 mois). Formulée avec du zinc non nano et du pavot de Californie, elle est douce, nourrissante et se fond sur la peau pour un minimum de résidus blancs (je confirme). Elle résiste également à l’eau pour 80 minutes. Finalement, ma trousse d’essentiels se complète avec le bâton solaire pratique à trimbaler et le gel fraîcheur après-soleil qui sent trop bon et qui apaise à merveille.
J’espère que ça aura pu vous aider à faire un choix un peu plus éclairé. Pour magasiner la gamme Countersun, c’est ici. Je vous invite aussi à suivre Caroline Gendreau sur Facebook pour en apprendre plus sur le beau mouvement Beautycounter. N’hésitez pas à lui poser toutes vos questions.
C’est bien beau de vouloir embarquer dans cette belle aventure de couches lavables, mais qu’est-ce que ça prend pour débuter?
Des couches!
Ah bien oui c’est assez évident, mais quelles couches? Parce qu’il y a beaucoup de modèles et de compagnies, mais lesquelles seront les bonnes pour votre bébé?
Le meilleur conseil que je peux vous donner est d’en acheter de plusieurs compagnies pour avoir un lot varié. Une entreprise que j’adore est la boutique Aux p’tits cadeaux. Ils ont vraiment beaucoup, mais beaucoup de choix, autant de confections locales qu’internationales! Le shipping est gratuit dès que vous achetez pour 100$ et c’est livré en 2-3 jours max. Ils gardent beaucoup de couches, mais aussi tout ce qui entoure ce monde et encore plus! C’est vraiment une belle boutique avec un excellent service. Je vous la recommande fortement! Et si vous avez lu le premier article de la série, vous vous souvenez que j’avais appelé le proprio d’une boutique et bien c’était celle-ci! Service à la clientèle 10/10!
Combien de couches ça prend?
Au début de mon parcours, comme je ne voulais pas investir pour finalement décider d’abandonner le projet, j’avais seulement acheté 4 couches de compagnies différentes. Par la suite, j’en ai racheté à coup de 8-10 couches, de compagnies que je préférais pour atteindre un lot de 24 couches. On recommande entre 18-24 couches. Personnellement, comme j’utilise les couches aussi la nuit, je songe m’en racheter 4-5 pour laver aux 4 jours au lieu de 3.
Une crème de change compatible
Si vous ne le saviez pas encore, il ne faut pas mettre de crème à base de zinc sur les fesses de bébés, car ça tache les couches, et ce, même avec un feuillet jetable (je l’ai essayé, faites pas ça!).
Voici un petit tableau pour comprendre quelles crèmes utiliser et quelles ne pas utiliser :
Ma préférée est celle de la compagnie Douce mousse. Au premier regard elle semble étrange, car elle est dure et vous devez la travailler pour l’appliquer, mais elle hydrate vraiment bien et protège les foufounes de bébé alors on aime!
Un sac imperméable
Bon on va se le dire, quand j’ai acheté mes 4 couches pour essayer, je n’en ai pas acheté tout de suite. J’ai simplement récupéré un sac en plastique avec une fermeture éclair (donc imperméable) qui contenait une douillette.
Quand j’ai décidé de m’équiper pour vrai, je me suis acheté un sac de la compagnie La petite ourse et je l’adore! Il dispose d’une grande fermeture éclair au fond du sac, donc vous insérez votre sac rempli de couches sales dans la laveuse et ouvrez tout simplement la fermeture éclair et il se videra de lui-même durant le lavage, c’est magique! De plus, à l’intérieur du sac, il y a une petite pochette pour mettre vos petites débarbouillettes et elle aussi est munie d’une fermeture éclair dans le bas, on aime!
Vous pourrez le trouver sous différents motifs à la boutique Aux p’tits cadeaux!
J’en ai un petit pour le transport aussi qui est bien pratique en sortie! Vous pouvez l’accrocher au sac à couches ou le mettre à l’intérieur, à votre guise! Par contre, il ne contient pas de fermeture éclair au fond, ni de pochette à lingettes.
Les feuillets jetables
C’est très facultatif, mais bien apprécié quand on commence à utiliser les couches lavables. D’avoir à laver des couches sales peut déjà en freiner quelques-uns, si en plus elles sont pleines de … ça peut stopper l’envie assez rapidement! Dans le fond (on dirait que je fais beaucoup de jeux de mots sans m’en rendre compte haha!), le feuillet sert à ramasser le plus gros. Ceux qui ont des bébés allaités exclusivement semblent dire que les selles sont tellement liquides qu’elles passent à travers le feuillet et donc qu’il est inutile. Avec mon bébé nourrit de préparation pour nourrisson, c’est assez pâteux alors le feuillet est très apprécié! On le dépose tout simplement au fond de la couche et on le jette à la poubelle au changement de couche. Les feuillets sont biodégradables. Certains les mettent à la toilette, moi je n’ose pas essayer de peur de bloquer ma plomberie.
J’ai essayé ceux de la marque Bummis et je ne les ai pas appréciés. Trop minces, les selles passaient à travers (vous vous souvenez de mon premier article!) par contre, ils sont lavables à la machine quelques fois, donc ça peut faire économiser! Je trouvais aussi qu’ils bougeaient beaucoup dans la couche mais c’est mon opinion personnelle, car j’ai une amie qui les adore!
Mes préférés sont ceux de la compagnie La petite ourse (non je ne suis pas payée pour parler de la compagnie, c’est simplement que j’adore leurs produits!). Ils sont larges et épais, c’est donc très rare que des selles débordent dans la couche.
Savon à lessive
Plusieurs écoles de pensées existent au niveau des savons à utiliser pour laver les couches lavables. Beaucoup utilisent du Tide en poudre parce que c’est ce qui fonctionne le mieux pour eux. Certains prennent tout simplement leur savon à lessive habituel. D’autres disent qu’il faut absolument prendre un savon pour couches lavables pour ne pas nuire à l’absorption. Je vous dirais que rendu là, c’est un peu vous qui choisissez. Un spécialiste (pour ne pas nommer le propriétaire de la boutique Aux p’tits cadeaux, allo Danick!), m’a expliqué que ce ne serait pas la sorte de savon qui causerait une diminution de l’absorption, mais bien la quantité de savon mise dans la brassée. Les inserts seraient donc, à la longue, gorgée de savon, ce pour quoi ils finissent par ne plus absorber.
Personnellement, celui que je préfère est le Nellie’s. Il est en poudre, naturel, et n’a aucune odeur. Il fait autant pour les couches que pour les vêtements de tous les jours. Il s’achète en petite quantité dans les boutiques qui vendent des couches lavables (moi j’avais pris ma petite canne chez Clément) et en grande quantité sur Costco.ca (1100 brassées!). Mes couches sont toujours propres et aucun souci pour l’environnement et la santé de mon bébé!
Point important à retenir : n’utilisez pas de d’assouplisseur, car il pourrait nuire à l’absorption des inserts.
Alors, avez-vous envie de vous lancer ou vous trouvez que ça semble être un projet irréalisable?
PS : Ce texte est basé sur mon opinion et mes expériences personnelles et ne relève pas d’une thèse de maîtrise. 😉
PS2 : Plus d’infos vous intéresse ou vous croyez qu’on a fait le tour du sujet? Écrivez-moi pour me faire part de vos commentaires, ce serait très apprécié!
On va se le dire, quand tu entends couches lavables, la première chose qui te vient en tête c’est : Ark! Essaye-pas de le nier, j’en suis sûr. Pis t’es pas la seule!
Il y a 4 ans, avant d’avoir mon fils, j’avais des amis dont leurs enfants étaient aux couches lavables et pour être bien honnête, je les trouvais un peu folles (sorry!). Non mais payer un bras pour jouer dans le caca et s’engloutir de lavage quand tu peux simplement acheter une caisse de couches au Costco de temps en temps et jeter ça aux vidanges après, avouez que ça relève de la folie. *Il faut dire qu’il y a quelques années, ça pouvait coûter 600$ et plus un kit de départ, il n’y avait pas tant de choix (compagnies, modèles, braguettes de prix, etc.) et pas ou très peu de villes qui offraient des subventions (d’après ce que je me rappelle). Donc pour de nouveaux parents, ça représentait une énorme dépense.
Pis au premier, comme je vous disais dans mon précédent article, juste d’apprendre à être une maman, c’était déjà big, ajoute par-dessus tout ça un petit bonhomme qui dort pas, pis c’est la mort assurée, you know! En plus, ça avait l’air compliqué sans bon sens : savon à lessive spécial, petits papier en extra à mettre dans le fond (pourquoi acheter des couches lavables s’il y a quand même un morceau qui va dans la poubelle?, crème pour les fesses compatible…) misère, elles se donnaient dont bien du trouble pour rien.
Même si mon côté écolo me criait fort dans les oreilles de me convertir parce que ça n’avait pas de bon sens de jeter autant de couches, je l’ai fait taire parce que je n’étais vraiment, mais vraiment pas prête à m’embarquer dans ce monde pas très magique. Fack, le Costco a fait bien de l’argent avec moi et je n’ai pas aidé à sauver la planète (double sorry!).
Vient ma petite deuxième, une fille! J’étais plus confiante dans mon rôle de maman et mon côté écolo me criait : tu ne vas pas encore jeter 1 million de couches, ça pas d’allure. Je me suis mise à fouiller sur Internet et là, mes yeux ont vu de beaux modèles de couches : plein de rose, de fleurs et de licornes. Mamamia! Aille là, ça me tentait tu tu penses de lui en acheter des couches lavables. Mais il fallait que je convainque l’homme…parce que lui, il ne se laisserait pas impressionner par de belles couches, oh que non! Il fallait que j’aie des arguments en béton…J’ai continué de surfer sur le Web. Puis, je suis tombée comme par hasard sur une page de ma ville qui offrait des subventions. Bingo! À l’achat de 20 couches avec factures, ils te redonnent 150$, oh yeah! Aspect monétaire, check! (Pour vous donner une idée, si vous êtes raisonnable et que vous n’achetez pas juste des couches de confectionneuses à 40$, vous pouvez vous en tirer pour 300-400$, donc entre 150-250$ pour 3 ans de couches, fais le calcul, ça ne coûte vraiment pas cher!)
Puis, l’aspect environnemental me tenait très à cœur. Quand j’ai vu ce qu’un enfant moyen pouvait utiliser comme quantité de couches jusqu’à la propreté, je n’en revenais pas! Je vous mets le tableau ci-dessous pour que vous compreniez de quoi je parle.
Avouez que ce tableau « fesse dans l’dash »! Non mais, une tonne de couches pour un seul enfant! 2500$ à 3500$ en achat de couches jetables! On peut bien être pauvre et détruire notre planète! J’avais donc mon 2e argument!
Et que dire de la fabrication des couches jetables. C’est rempli de produits chimiques. Pâte de bois, plastique, cristaux de polycylate de sodium, tous ces beaux produits pour augmenter l’absorption et l’effet au sec… Est-ce que j’ai vraiment mis ces couches à mon fils pendant 3 ans? Je capotais!
Beaucoup de points positifs, mais quand était-il des points négatifs? Deux brassées de lavage de plus par semaine : c’est pas la mer à boire. Jouer dans le caca : ce point-là j’avoue qu’il était beaucoup moins attirant et même « répulsifiant* » (*À paraître dans le prochain petit Boisvert illustré, pour ne pas faire référence à l’auteur Amélie Dubois hihi). Bon, je suis dédaigneuse, mais je devrais m’en sortir avec des feuillets jetables . Me procurer des produits adaptés : pas le choix! Ça prend de la place 20 couches : mais pas plus qu’une caisse de 100 couches jetables. Qu’est-ce que je fais pour les vacances? Ben je me trouve une laveuse ou au pire j’en achète quelques jetables, on ne virera pas fou avec ça! La garderie : j’en ai parlé avec mon éducatrice et elle est prête à essayer!
Donc finalement, après avoir fait le constat avec mon homme, on a décidé de se lancer. Au début ça n’a pas été facile c’est quand même toute qu’une adaptation! (je vous en parle dans mon précédent article) Mais, on est bien content du résultat! Notre famille trouve encore que ça prend une procédure de 50 pages pour arriver à les installer, mais, avec de la pratique, ils vont y arriver!
Je n’ai pas écrit cet article dans le but de vous convertir, loin de là! Ni pour partir un débat s’il vous plait! Plus pour vous parler de mon expérience personnelle. Peut-être aussi pour vous faire prendre conscience des enjeux et impacts face à ces petites choses qu’on change 10 fois par jour. Et peut-être éclairer ceux qui pourraient se questionner à l’idée de faire le changement ou non. Ce texte est ma propre opinion et je n’ai pas fait de thèse de maîtrise à ce sujet. Nous avons pris la décision conjointement et nous en sommes heureux! Ils vécurent heureux et n’eurent pu d’autres enfants haha!
PS : Si vous voulez allez fouiller les Internet sur le sujet et prendre des renseignements, voici quelques liens pour vous aider :
Groupe Facebook Accros aux couches lavables (c’est plus de 20 000 parents qui sont là pour s’entraider les uns les autres et qui contient beaucoup d’info de base pour mieux comprendre ce qui entoure le monde des couches lavables).
Ça faisait un bout que je parlais à mon chum d’essayer les couches lavables. Même à mon premier on en parlait, mais juste le fait d’apprendre à être parent c’était suffisant donc le projet couches lavables est tombé à l’eau. Réalisant de plus en plus notre impact écologique négatif sur notre belle planète, cette idée de réduire nos déchets en adoptant les couches lavables m’attirait beaucoup.
Puis, une bonne journée, j’ai vu que ma ville offrait des subventions, et vraiment intéressantes. Donc je me suis mise à faire des recherches sur le sujet. Tsé, ça me prenait un rapport complet de 50 pages avec description, points positifs et négatifs, pour réussir à convaincre mon chum. Juste lui montrer des couches de licornes ça ne serait pas suffisant! Pis moi, quand j’ai une idée dans la tête, je n’abandonne pas facilement!
Des vidéos YouTube j’en ai regardé, des sites Internet, j’en ai consulté. Puis, je voulais vraiment faire le changement, alors j’en ai discuté avec le principal intéressé et il a dit oui! Gagné! Du moins, c’est ce que je pensais…
On s’est donc rendu dans une boutique éco responsable près de chez nous pour poser des questions et s’acheter quelques trucs de départ : quelques couches, des feuillets jetables et un savon écolo pour laver les couches (je vous parlerai dans un prochain article de mes produits préférés compatibles avec les couches lavables). La dame nous dit : vous allez voir, c’est facile! Tu mets les inserts (ce qui absorbe le pipi) dans la poche ou sur le dessus, un feuillet jetable pour ramasser le caca, tu mets ça dans un sac, tu laves à un cycle normal dans ta laveuse, tu vas voir c’est merveilleux! Et là, à ce moment, je me suis sentie un petit peu bullshiter (désolée l’expression) parce que j’en avais lu des affaires avant de me rendre à cette boutique, et les cycles de lavage, c’était pas mal plus compliqué que ça, selon ta laveuse, ton eau, pi toute…Alors je suis repartie chez moi avec mes quelques couches, très peu outillée et à la limite stressée.
J’ai commencé par laver les couches et les inserts tel que recommandé et je me suis lancée! Bon, on va se le dire, installer une couche lavable pour la première fois, avec ses 1 million de snaps, ça dû me prendre une demi-heure facile. Et il n’y a pas une compagnie qui a le même fit/modèle, donc c’est à recommencer chaque fois, misère noire…
Et que dire du premier caca! Merci feuillet jetable, qui n’a pratiquement rien ramassé, de m’avoir abandonné si lâchement…il y en avait PARTOUT! J’ai figé! Qu’est-ce que je vais faire avec ça! Je me suis mise à rire, mais rire, en me disant : aille mon chum rirais-tu de moi en ce moment avec ma couche pleine de caca! J’ai donc enlevé le plus gros avec des lingettes, et après, j’ai rincé la fameuse couche sous la douche. Mention spéciale à la douche qui a détrempé mes bas… Puis je l’ai laissé sécher. Finalement, en refouillant sur les Internet, j’ai découvert que j’aurais pu simplement enlever le plus gros et mettre ma couche dans le wet bag.
Le soir arriva et j’avais passé mes 4 couches lavables. Il fallait bien que je les lave, mais comment? Qui disait la vérité? Les blogues et pages Facebook spécialisés en la matière ou la madame du magasin qui en vend à longueur de journée? Faque, j’ai fait ce que j’ai pensé qui était le mieux et c’était propre (avec un cycle de la mort de presque 3 h), mais elles étaient propres!
Il fallait maintenant que ça sèche ces petites affaires-là! Encore là, je ne savais pas comment m’y prendre, car certains disent : mets pas ça à la sécheuse, ça va briser tes couches et elles ne seront plus imperméables, suspends les pas, tu vas étirer tes élastiques… Aille là, ça va faire le niaisage! Donc, j’ai fait ce que je pensais et c’était ben correct.
Mais plus les jours avançaient, plus j’étais découragée, plus je me disais : est-ce que je m’équipe vraiment? Est-ce que ma routine de lavage est bonne? Est-ce que j’ai vraiment de bons modèles pour ma puce?
C’est là que j’ai pris mon courage à deux mains et que j’ai décidé d’appeler une boutique spécialisée pour poser des questions. La dame de la boutique m’a donné le numéro de téléphone du propriétaire pour que je lui pose directement les questions parce que c’était trop complexe… (je déteste téléphoner, et là il fallait que j’appelle le proprio, misère noire…) Ç’a ma pris quelques minutes, puis je me suis lancée. Pour vrai, c’était la meilleure chose qui pouvait m’arriver. Il était vraiment gentil et a pris le temps de m’éclairer. En fait, lui et sa femme ont décidé de fonder leur entreprise parce qu’eux-mêmes étaient découragés d’entendre toutes sortes de choses de gens qui ne s’y connaissaient pas vraiment (je n’étais pas folle, han!). Après lui avoir parlé, j’étais prête à me commander de nouvelles couches/inserts et j’avais une routine de lavage complète yay!
Dans les semaines qui ont suivies, j’ai agrandi mon lot de belles couches lavables avec les compagnies qui faisaient le mieux à ma puce et j’ai fini par être bien équipé, à avoir ma propre routine et je ne regrette pas mon choix! Au début j’aurais dit le contraire, mais en persévérant et en demandant conseil aux bonnes personnes, j’en suis venue à bout et j’en suis fière.
Et vous, avez-vous déjà pensé faire un virage aux couches lavables?
Psst. Dans un prochain article, je vous résumerai les raisons qui m’ont poussées à faire ce virage et des informations utiles si vous voulez vous renseigner sur le sujet.
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