Par Katrine Delorme
Chaï latté, foulard, bas de laine, douce odeur de soupe chaude… Des petites choses qui font de l’automne la plus belles des saisons. Elle n’est pas bien loin, d’ici quelques semaines, elle sera bien installée. Les feuilles orangées des arbres nous réchaufferont enfin le coeur. Les feux de foyer envahiront nos maisons et les dimanches après-midi deviendront des moments cocooning parfaits.
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La réalité est qu’il fait présentement 35 degrés Celsius à l’extérieur et que le soleil d’été n’est pas prêt de nous quitter.
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Il peut parfois être difficile d’être pleinement dans le moment présent. Nous pouvons blâmer nos écrans et leur omniprésence dans nos quotidiens. Ou nous pourrions blâmer le temps. Lui qui passe si vite. Qu’on ne voit pas passer. Qu’on ne voit pas venir. Est-ce la faute du temps? Devrions-nous essayé de l’arrêter, d’en créer ou encore d’en acheter? Afin d’en avoir plus? D’en avoir du plus beau. De qualité. Parce que c’est surtout celui-là qui passe vite. Celui qu’on dit « de qualité ». Il part. Il se cache. Il ne nous laisse pas le temps de l’apprécier. Le temps d’apprécier le temps. De le regarder, de le toucher, de s’en imprégner. On a pas le temps de faire ça, parce qu’il passe trop vite, parce qu’il y a trop d’écrans.
Est-ce que ce sont eux les fautifs?
Où est-ce plutôt nous?
Dans une ère où l’organisation semble être la clé du succès, comment ce fait-il que nous ne soyons pas encore en mesure de profiter du temps comme nous le souhaiterions? De l’organiser.
Créons des cases horaire où un simple mot sera déposé : « profiter » – « enjoy ». Mettons-en un peu partout sur le calendrier. Respectons-les. Comme nous respectons notre horaire de travail. Qu’elles deviennent les cases les plus importantes, les plus appréciées. Vivons le temps. Permettons-nous d’y être pleinement sans culpabilité. Permettons de nous de rêver de l’automne tout en appréciant l’été.