Souhaits d’anniversaire

Par Katrine Delorme

Dernièrement, Cindy a soufflé 25 bougies. D’ici quelques jours, ce sera mon tour. À mon tour de laisser dernière moi une autre année remplie de moins belles expériences, mais surtout de moments formidables.

Dans mon cercle d’amis, avant, un anniversaire c’était l’occasion de fêter, de boire – de boire trop – et de danser. Maintenant, c’est bien différent. Ça sert davantage à réfléchir sur l’avenir, à revisiter nos accomplissements, nos fiertés et surtout à prévoir la prochaine année. Prévoir dans le sens de s’améliorer, de se donner des objectifs, des buts à atteindre autant au niveau personnel que professionnel. Juste s’améliorer en tant qu’humain. Parce qu’on est pas parfaits.

On est tous moins patients, moins respectueux et j’oserais même dire hypocrites à nos heures. Même si on devrait pas dire ça parce que c’est pas beau d’admettre ces choses-là. Mais c’est honnête. On est humain. L’important, c’est d’en prendre conscience et essayer d’être la meilleure version de soi le plus souvent possible. Ça fait « phrase quétaine à deux cennes », mais maudit que c’est vrai pareil.

Mon souhait pour mes 29 ans, croire en mes opinions. Les trouver belles. Les trouver bonnes et arrêter de les remettre en question. Surtout, reconnaître que je suis assez. Que ce que je suis c’est suffisant. Continuer de donner dans la mesure de ce que je suis capable de faire, sans remords ni culpabilité lorsque cela ne convient pas. Moins critiquer ce que me reflète le miroir. Continuer d’être fière même lorsque je me sens critiquée. Accepter les choses, les gens comme ils sont. Arrêter d’en vouloir plus. Bref.

Ce sont, j’ai l’impression, les souhaits d’une vie. Ça va demander du travail. Un travail émotionnel que nous ne nous permettons pas toujours de faire dans la foulée des évènements de la vie. De la rapidité de la vie.

Déconstruire ces paradigmes, défaire nos propres mauvais plis, c’est long. Mais c’est beau. Pas mal beau.

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