Par Katrine Delorme
En cette ère de virus et de fermeture, mais surtout de temps précieux à la maison, quelques suggestions lectures afin d’occuper positivement votre temps. Je n’ai pas eu le temps de lire tous les livres que je vous y présente, car j’ai eu la chance de les recevoir dernièrement, mais j’ai confiance qu’ils sauront vous charmer.
Trop plein – Éditions Stanké
Une histoire de souvenirs. Certains beaux, d’autres moins. Certain joyeux, d’autres tristes. Une histoire de bagage émotif qui nous interpelle d’une belle façon puisque nous avons tous des souvenirs dont nous aimerions nous départir. Les plus chanceux d’entre nous en ont quelques-uns qu’ils prennent plaisir à chérir. Un roman écrit légèrement, qui se savoure un jour de pluie thé à la main ou encore en après-midi avec du pop-corn.
Le goût de l’élégance – Éditions Libre Expression
Un femme amoureuse des livres, bientôt d’elle même, nous mène vers une belle réflexion sur la féminité, les relations amoureuses et la simplicité de la vie. Du moins, c’est comme ça que je me suis sentie en rencontrant Simone Vendredi, une femme à la vie normale, sans tumultes qui nous ramène aux plus petites beautés de la vie. Une symphonie vers la simplicité qui nous permet de nous évader durant quelques heures.
Les cachettes – VLB Éditeur
Claude s’est cachée, on ne la trouve plus nulle part et personne ne semble s’en alerter. Un roman poétique accompagné d’une enquête policière nous transporte dans cette famille tourmentée ou les secrets sont maîtres des vérités. Il y a au moins une cinquantaine de phrases qui remplissent les pages de cette histoire que j’aurais aimé écrire tellement elles sont belles. Intrigue, délicatesse, sensibilité et suspense léger sont les mots qui me viennent instinctivement en pensant à cette lecture.
Il préférait les brûler – Éditions Stanké
Celui-ci, je n’ai pas encore eu le temps de le lire, mais je suis déjà charmée par sa magnifique couverture! D’ailleurs les éditions Stanké font, selon moi, les plus belles couvertures de livres! Je vous laisse la description ici :
Le père de Fauve se révèle là où le magnétisme rencontre la dureté. Il attire pour mieux anéantir, fait des enfants pour les abandonner, n’avance que pour jouir. Jusqu’à ce que la maladie frappe. Se sachant condamné par un cancer, il retourne vers son unique fille pour en faire sa dernière femme, son plus important projet. Fauve devra grandir avec l’angoisse du deuil, les fins du monde qui s’enchaînent et l’ambiguïté d’un amour aussi vaste que corrompu. Elle n’en sortira pas indemne.En s’inspirant de son enfance, Rose-Aimée Automne T. Morin explore dans cette autofiction la mort et ses perversions. Une incursion déchirante au coeur de la famille, du pouvoir, du désir, de la rédemption et des responsabilités auxquelles on choisit de faire face. Ou non
Méconnaissable – Éditions Libre Expression
Un autre petit joujou reçu la semaine dernière, qui nous plonge dans la réalité d’une jeune fille autiste. Voici la description :
Déchirée par un désir d’authenticité qu’on lui a refusée depuis toujours, une enfant autiste fugue loin de chez elle : pendant tout un été, elle squattera un terrain de camping. Ne se conformant pas à ce que l’on attend d’une fille, elle décide de vivre en garçon et, puisque ses mots font mal aux autres, elle s’enferme dans le mutisme. Elle prendra le temps d’explorer qui elle pourrait être si on ne lui imposait pas de fausses limites. Hypersensible, surdouée et curieuse, elle nous dévoile son univers, sa détresse et sa perception du monde et de ceux qu’elle appelle les humains.
La Sobriété : repenser nos habitudes de consommation pour un mode de vie sain – Éditions Trécarré
Le minimalisme prenant de plus en plus de place dans nos quotidiens moderne, j’ai l’impression que cette réflexion sur notre façon de consommer de manière générale saura vous intéresser! Voici la description :
Pour beaucoup, la sobriété est synonyme d’abstinence, de privation. Pourtant, il est possible de vivre sans consommer – ou avec modération -, car oui, la sobriété peut être cool, sexy et accessible. Il suffit d’ouvrir nos yeux et notre coeur à une vie sans abus même en baignant dans la surconsommation. S’imaginer que le bonheur se trouve à l’extérieur de soi et qu’il en faut toujours plus pour être heureux pousse à remplir les vides de notre existence avec des substances ou par toute autre forme d’excès (nourriture, jeu, technologies, travail, relations toxiques, etc.). Cet ouvrage informatif, dans un langage accessible et empathique, permet au lecteur d’explorer son propre rapport à la consommation ou à des comportements autodestructeurs. Une belle prise de conscience de l’auteure sur le plaisir d’être sobre.