Devenir écoresponsable un pas à la fois – PREMIER BILAN

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Premier bilan : Adaptation et produits d’hygiène
L’adaptation au changement

Modifier son mode de vie et sa façon de consommer peut avoir un impact sur les gens avec qui on cohabite. Tout dépendant de la personnalité de chacun, il y en a pour qui le changement est synonyme de stress. Alors pour que ça se déroule bien et qu’il n’y ait pas de frustration, je crois qu’il est primordial de discuter de nos initiatives écoresponsables avec les membres de notre famille. Pour avoir la collaboration de chacun et pour s’assurer que toute la maisonnée participe, définissez ensemble des objectifs concrets. Impliquez les plus jeunes et expliquez-leur les raisons pour lesquelles votre famille a choisi d’adopter ces changements. Il se peut qu’un membre de la famille ait certaines réticences face à certains changements proposés. Soyez patient et ne forcez pas les choses. Au fil du temps et à mesure que des objectifs seront réalisés, les réticences diminueront et vous serez alors prêts pour mettre en place d’autres changements.

Pour ma part je suis bien chanceuse, car lorsque j’ai parlé à mon conjoint du nouveau mode de vie que je voulais adopter, je n’ai pas eu à le convaincre de me suivre dans cette aventure. Comme au départ il était déjà soucieux de l’environnement, il a accepté sans hésitation.

Pour ce qui est de mes parents et de mes sœurs, j’en ai fait rire un ou une plusieurs fois, mais en général ils trouvent ça bien. Toutefois, ceux-ci ne seraient pas nécessairement prêts à faire les changements que j’ai faits ou que je compte faire. Ils respectent mon nouveau mode de vie, c’est ça l’important!

Mes produits d’hygiène

Du papier mouchoir régulier au mouchoir en tissu

Je suis à 2 boîtes de papiers mouchoirs près de passer aux mouchoirs en tissu. Étant relativement à l’aise avec une machine à coudre, j’en ai confectionné jusqu’à présent une quarantaine dans des serviettes de table que je m’étais procurées au Marché aux puces des Chevaliers de Colons de Loretteville au printemps dernier. Sachant que je voulais mettre en place ce changement bientôt, j’ai gardé mes anciennes boîtes de papiers mouchoirs pour y mettre ceux en tissu. De cette façon, mes visiteurs sauront à quoi ça sert! J’ai l’intention d’accrocher un petit sac en tissu à proximité des boîtes pour y déposer les mouchoirs souillés.

La quantité nécessaire pour un bon roulement dépend de la fréquence à laquelle on veut les laver, du nombre de personnes qui les utilise et où on veut qu’ils se trouvent. Considérant que nous sommes une famille de 3 et que je veux en avoir un peu dans chaque pièce de la maison et dans l’auto…je ne crois pas que 40 mouchoirs seront suffisants. J’ai décidé de commencer avec 60 mouchoirs pour voir comment ça se passe et je réajusterai le nombre par la suite au besoin. Étant donné qu’il m’en manque et que je suis un peu tanné de coudre, je compte acheter les 20 mouchoirs manquants.

Du papier hygiénique au papier hygiénique fait de matières recyclées

J’ai commencé à utiliser du papier hygiénique fait de matières recyclées cette semaine. Honnêtement, je ne vois pas vraiment de différence. Il est aussi résistant que celui que j’utilisais auparavant. Je me demande seulement pourquoi je n’ai pas fait ce changement avant!

Des tampons démaquillants lavables

Ça fait un bon moment que je n’utilise plus de tampons démaquillants jetables. Comme je me maquille beaucoup moins qu’avant, j’utilisais une débarbouillette. Mais honnêtement, c’est un peu rude et pas génial pour enlever du mascara. Alors, je compte me procurer cet article sous peu.

Du tampon à la coupe menstruelle

La première fois que j’ai entendu parler de cette fameuse coupe, c’était une amie qui disait en être très satisfaite. Mais malgré ses recommandations, je demeurais réticente. Il y a deux mois, je suis tombé sur un article nommé La coupe menstruelle : petit bidule, grosse différence! sur Le blog de Jule – Écolo imparfaite qui m’a totalement convaincue. Pour ma part, depuis que j’ai remplacé le tampon par la coupe, je n’ai plus de maux de ventre. YÉ!

Des serviettes hygiéniques jetables aux serviettes hygiéniques lavables

Je suis sur le point de m’acheter cet article. Je crois qu’il est intéressant d’en avoir pour les débuts et fins de périodes menstruelles.

Des couches jetables aux couches lavables…Pas facile!

Avant même la naissance de mon garçon, j’avais décidé d’acheter des couches lavables. Par souci d’économie, d’écologie, mais aussi parce qu’elles sont tellement belles et si douces. Lorsqu’il est né, j’étais certaine que les couches lavables lui feraient puisqu’on m’avait assuré que ce modèle convenait de la naissance jusqu’au stade de propreté. Malheureusement, mon bébé était trop petit, alors j’ai utilisé des couches jetables les trois premiers mois.

Une fois devenu assez dodu, les couches lavables semblaient parfaites pour mon garçon; mais les fuites se multiplièrent de jour comme de nuit. Pour trouver une solution, j’ai contacté le magasin qui me les avait vendus et on me conseilla de les décaper (un processus de trempage et de lavage pour retrouver l’aspect imperméable de la couche). J’exécutai à la lettre les conseils que j’avais reçus, mais ça ne régla pas mon problème; je collectionnais encore les fuites.

Il ne restait plus que l’ajustement de la couche à vérifier. J’ai donc tenté de l’ajuster de toutes les manières possibles, mais sans succès. Découragée, je suis arrivé à la conclusion que peut-être que la physionomie de mon garçon et le design de la couche n’étaient tout simplement pas compatibles.

Donc, j’utilise encore des couches jetables pour mon bébé, mais je n’abandonne pas le projet des couches lavables. D’ailleurs, je me suis inscrit à un atelier sur les couches lavables offert par la boutique Le Capucin. J’espère y trouver une solution.

Des lingettes nettoyantes jetables aux débarbouillettes lavables

Comme je lavais mes couches et mes débarbouillettes ensemble, j’ai un peu abandonné le projet lorsque j’ai cessé d’utiliser les couches. Par contre, je suis à deux pochettes de lingettes jetables de m’y remettre.

Des compresses d’allaitements lavables

Lorsque c’est notre première grossesse, on ne connait pas vraiment nos besoins d’avance. Pour un bon roulement, il m’en a fallu 8 paires. Toutefois, le nombre requis est très personnel à chacune. Ça dépend beaucoup de vos montées de lait et de la fréquence des lavages qu’on veut faire. Attention! Comme le lait maternel est assez gras, si on a l’intention de mettre les compresses dans la laveuse, il est important de les frotter un peu à la main préalablement sans quoi elles risquent de ressortir encore graisseuses.

Un rasoir corporel électrique

J’ai presque toujours utilisé un rasoir électrique pour me raser les jambes et les aisselles. Ma mère m’en avait acheté un au début de mon adolescence et croyez-le ou non, j’ai encore le même rasoir plus de 10 ans plus tard et il fonctionne parfaitement. C’est ce que j’appelle un bon investissement! En plus, on ne gaspille pas d’eau et nos jambes sont beaucoup moins piquantes lorsque le poil repousse.

Du rasoir à lame jetable au rasoir à simple tranchant

Mon conjoint a accepté de remplacer son rasoir à lame jetable par un rasoir à simple tranchant lorsqu’il aura épuisé ces dernières lames.

De la brosse à dents en plastique à la brosse à dents en bamboo

Ça fait déjà quelques mois que j’utilise une brosse à dents en bamboo de la marque BrushNaked. Je dois dire qu’au début je trouvais un peu désagréable la texture brute du manche et sa tête très étroite, mais au fil des brossages je m’y suis habituée. C’est un bon produit, mais j’ai quand même l’intention d’essayer celle de Cocooning love et celle de Woobamboo dans le futur.

De la soie dentaire régulière à la soie dentaire biodégradable

Je compte acheter de la soie dentaire biodégradable dès que j’aurai épuisé celle que j’ai présentement.

Résumé de mes futurs achats

• 20 mouchoirs en tissus
• 5 tampons démaquillants lavables
• 4 serviettes hygiéniques lavables
• 1 rasoir à simple tranchant
• 1 soie dentaire biodégradable

Et vous, comment ça se passe à la maison? Qu’avez-vous entrepris de changer?

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Laura photo


Cet article a été écrit par Laura Gallant

Laura est une personne curieuse qui aime partager ses découvertes. Passionnée de vintage, d’artisanat et de cuisine, elle aspire à devenir écoresponsable un peu plus chaque jour. Sur sa table de chevet se retrouve davantage des livres éducatifs que des romans. Amie de Cindy, Laura voit en Citron & Fleurs une occasion de partage et de plaisir.


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