Devenir écoresponsable un pas à la fois – Épurer

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Partie 2 : Épurer

Cette semaine, mon article vous amène à faire une réflexion sur la nécessité d’avoir autant de biens matériels.

Il n’y a pas si longtemps, je parcourais Pinterest à la recherche d’idées de rangement ou de trucs d’organisation pour la maison. Mais tout à coup, ça a été comme une révélation lorsque j’y ai vu une photo d’un placard de chaussures bien alignées. Il devait y avoir au moins 35 paires sur la photo. Ah pour être bien rangées, elles étaient bien rangées! Mais a-t-on vraiment besoin d’autant de chaussures? De casquettes? De livres? De chaudrons? Et si on épurait? Peut-être qu’on aurait même plus à chercher une solution de rangement…

Éliminer le superflu

Il est facile de se laisser tenter par les publicités ou par une copine qui vient d’aller magasiner. On achète parce que c’est joli, parce que ça nous rend heureux, mais c’est un bonheur très éphémère et en plus ça finit par coûter cher. Je ne sais pas pour vous, mais avant de me mettre à épurer, je crois que je ne me rendais jamais, ou que très rarement, au fond de mon tiroir de vêtements. Je finissais toujours par porter mes vêtements préférés, semaine après semaine, essayant occasionnellement un autre morceau et finissant encore une fois par porter un de mes vêtements chouchou. Réellement, je n’avais pas besoin de ces autres vêtements et je vivais déjà très bien sans eux. Si on les boude, ce n’est jamais sans raison; il y a forcément quelque chose qui cloche (ça pique, c’est trop chaud, la couleur ne nous avantage pas, etc.). Alors, on fait le tri et on réduit notre quantité de vêtements pour s’en tenir à l’essentiel et à ce qu’on va vraiment porter. Et puis là je parle de vêtements, mais c’est valable pour tous les doublons et autres trucs qui prennent la poussière.

Au cas où j’en aurais besoin

Il nous est tous arrivé de conserver des choses ou des vêtements au cas où on en aurait besoin ou de nous procurer un vêtement ou un objet qu’on utilise que très rarement. Plutôt que d’acheter ceux-ci, on tente de les emprunter ou de les louer. Par exemple, c’est toujours possible de demander à un invité d’apporter une chaise ou un plat à salade pour la fête qu’on organise. Je n’ai jamais vu quelqu’un refuser ce genre de demande. Alors, pourquoi ne pas répéter l’expérience pour d’autres biens? Le pire qu’il peut arriver, c’est que la personne refuse.

Si on ne trouve pas de prêteur alors on peut toujours louer ladite chose. On a qu’à chercher sur internet les magasins de location dans nos environs, il y en a pour tous les goûts (les fêtes, les mariages, les outils, les jeux gonflables, les jouets, etc.).

Donner et vendre

Une fois l’étape d’épuration franchie, que faire avec tout ce superflu? On ne veut surtout pas tout jeter alors que c’est en parfait état!

Pour les biens qui ne se vendent pas ou qu’on n’a pas envie de vendre

Par exemple : une boîte de tampon qu’on n’aime pas, un chandail de laine qu’on a toujours trouvé trop chaud, ou encore, on a trois belles bouteilles de moutarde d’ouvertes dans notre frigo… Faites le tour de votre entourage, peut-être qu’un de vos proches aimerait en profiter. Toutefois, si vous ne réussissez pas à trouver preneur, voici où vous pourriez donner vos biens :

Pour n’en nommer que quelques-uns.

Bien sûr il faut prendre le temps de vérifier avec les organismes pour savoir quel genre de dons ils acceptent.

Pour les biens que l’on souhaite vendre

Même si vous le savez sans doute, on peut vendre nos biens sur les sites de petites annonces, les pages Facebook prévues à cet effet ou encore faire une vente de garage seul ou en groupe. J’adore les ventes de garages et l’été c’est LA saison où il y en a des tonnes. Rester à l’affut, vous pourriez faire de bonnes affaires alors que vous ne vous y attendriez pas. La règle d’or : Toujours avoir de la monnaie sur soi!

Attention! Épurer ce n’est pas facile. Ça demande une certaine introspection. Est-ce qu’on garde cet objet pour les bonnes raisons? Est-ce qu’on l’utilise vraiment? Est-ce que ça pourrait être plus utile à quelqu’un d’autre? Est-ce que l’objet est en bon état?…

Rien ne vous oblige à répondre immédiatement à toutes ces questions. L’épuration, ça ne se fait pas en une journée non plus. Six mois plus tard, refaire l’expérience pourrait être une bonne façon de vérifier si on avait raison de conserver les objets dont on n’était pas certain de vouloir se départir.

Alors, par quelle pièce de la maison allez-vous commencer?

Source image couverture : nordicdays.blogspot.ca

Laura photo


Cet article a été écrit par Laura Gallant

Laura est une personne curieuse qui aime partager ses découvertes. Passionnée de vintage, d’artisanat et de cuisine, elle aspire à devenir écoresponsable un peu plus chaque jour. Sur sa table de chevet se retrouve davantage des livres éducatifs que des romans. Amie de Cindy, Laura voit en Citron & Fleurs une occasion de partage et de plaisir.


 

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