Il y a un an, je devenais maman

Ça fait aujourd’hui un an que j’ai la chance de me faire appeler maman et quelques mois de plus que toute cette belle aventure est commencée. Une aventure pas toujours facile mais la plupart du temps magique et extraordinaire. Celle qui me fait me sentir vivante, confiante et en parfait harmonie avec moi-même. Celle qui me rappelle que la vie n’est pas parfaite mais que ça vaut dont la peine. Celle qui me fait vivre toutes sortes d’émotions, qui me fait redécouvrir les choses sous un nouvel angle, qui rend chaque aspect du quotidien plus grandiose. Devenir maman n’a pas changé l’essentiel de qui j’étais. Je pense toutefois que je réussi continuellement à devenir une meilleure personne en découvrant des aspects de moi-même que je ne connaissais pas auparavant. Je souhaite aussi être la meilleure personne possible pour lui, pour le guider et lui transmettre mes valeurs. Voir la vie au travers les yeux de mon fils me fait apprécier chaque chose, chaque instant, chaque petit bonheur que la vie nous apporte. Le voir grandir, découvrir, apprendre et s’épanouir me rend dont émue et dont fière.

Il y a un an, je faisais la plus belle rencontre de ma vie mais je vivais aussi les émotions les plus intenses de mon existence. À la fois de la joie d’avoir mis au monde mon premier enfant, mon petit miracle tant attendu, à la fois la peur la plus profonde de le perdre aussitôt. Suite aux événements entourant sa naissance, j’ai compris. J’ai compris que plus jamais je n’aurais l’esprit tranquille en pensant à la santé et au bien-être de mon enfant. À quel point ça fait mal d’aimer à ce point-là. J’aurais souhaité qu’il demeure dans mon ventre, pour éviter de devoir rentrer à la maison la coquille vide et dans le néant de ce qui nous attendais. Je me suis sentie coupable. C’était égoïste de ma part de mettre au monde ce petit être sans défense qui n’a rien demandé et qui, même pas encore arrivé sur terre, doit déjà se battre. J’aurais voulu lui offrir un cocon de douceur et que son arrivée parmi nous soit douce et belle. Le seul moyen de me consoler a été de me dire qu’il ne manquerait jamais d’amour. Que ce serait le bébé le plus aimé par ses parents de tous les bébés du monde. Je sais, on se dit toutes ça mais j’avais besoin de m’accrocher à quelque chose de fort pour passer au travers mes inquiétudes et quoi de plus fort que l’amour d’une maman pour son bébé?

Un an plus tard, je suis tout de même nostalgique de ses premières semaines passées en famille, à l’hôpital. Je suis émue de réaliser que ça fait 12 mois. Nous avons de la chance, tout s’est bien terminé alors ça rend évidemment le tout plus doux dans mes souvenirs. Alexis est en pleine forme. Ce n’est pas tous les parents qui ont cette chance et chaque jour j’y pense.

Tout ça, tout ce qui s’est passé à partir du moment où j’ai su qu’un petit bout d’humain avait choisi mon ventre pour grandir, ça fait partie de notre belle histoire ensemble. 12 mois d’amour inconditionnel, de câlins, de cocooning, de rires, de pleurs, de microbes (dieu sait que nous n’avons pas été épargnés!), de découvertes, d’apprentissage et de pur bonheur. Un hiver tout doux juste nous deux à la maison, un printemps de premières découvertes, un été rempli d’activités puis un début d’automne d’adaptation, avec le travail et la garderie. Je trouve ça tout simplement merveilleux de découvrir sa petite personnalité bien à lui au travers ces différentes étapes. Tous les moments qui marquent sa première année parmi nous, tout ce qu’il apprend, accomplis et l’émerveille d’un jour à l’autre, tout ça, ça restera évidemment gravé dans ma mémoire à tout jamais.

Aujourd’hui, mon fils a un an et je suis la plus heureuse et reconnaissante des mamans.

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