Poires et romans

Par Katrine Delorme

Verger écologique Philion

Ce week-end, l’air extérieure sentait le froid. Ce qui signifie que la magie de Noel ensevelira bientôt nos rues de flocons blancs. Un de mes plaisir d’hiver est de savourer un bon cidre de glace sous une couverture accompagnée d’un bon film et des lumières de mon sapin. Habituellement, je me le procure dans un commerce grande surface. Cette année, ce sera différent, car j’ai eu la chance de recevoir deux produits québécois du Verger écologique Philion, et si je ne les ai pas terminé d’ici là, ce sera eux qui me permettront de vivre ce moment qui fait partie de mes traditions annuelles. Je m’imagine déjà le déguster avec des restants de desserts préparer par ma belle-mère. Sa chaleur et son goût sucré sauront certainement vous plaire.

Le verger, qui a été récipiendaire de deux prix, est situé sur la Rive-Sud de Montréal et accueille depuis trois décennies le grand public pour profiter de l’auto-cueillette des pommes. Ils vous proposent deux produits, Gaia et Friga, à base de pommes (bien sûr!) et de poires que je vous recommande pour agrémenter votre Noël tout autant que le mien!

Crédit : @katrinedelorme
Avant j’étais une princesse

Instagram et vie de verger se rencontrent à travers ces pages qui sont bien ancrées dans l’air du temps. Un roman chicklit qui est à la bonne place au bon moment, qui permet une réflexion sur la place que l’on accorde aux réseaux sociaux dans nos vie ainsi que sur la hiérarchisation de nos priorités. Des rires et de « l’émoustillement » sont au rendez-vous dans ce décor qui semble plus qu’enchanteur, où se rencontre une influenceuse déchue et un campagnard simple et discipliné. Vous passerez un bon moment avec cette mère et ce père, tous deux monoparental, qui apprendront à cohabiter avec leurs multiples différences et à travailler ensemble. Une lecture légère qui, accompagnée d’un bon thé, vous permettra de décrocher.

Crédit : @katrinedelorme
En route vers no where

Une histoire d’amour jamais commencée qui part en road trip afin de se trouver. C’est un peu comme ça que je décrirais ce roman. Un bonbon que tu déballe lentement, à lire avec enthousiasme. Un livre léger qui libère l’esprit du laid qui se propage autour de 2020. Deux amis, qui n’osent pas. Qui se disent que si l’autre voulait, il le ferait. Deux amis qui veulent être plus que des amis, mais qui ont peur. On a tous déjà eu peur, non? La fin est facile à deviner, mais pas moins l’fun pour autant.

L’énigme de la chambre 622

Joel Dïcker et moi c’est une histoire d’amour qui a débuté suite à ma lecture d’un de ses romans intitulé « La vérité sur l’affaire Harry Québert ». Si un jour, on se croise dans la rue et vous me demandez mon top 3 littéraires, il s’y retrouvera aux côtés de « La vie devant soi » parce qu’il n’y a rien de mieux que du Gary. Ceci dit, Dicker a sorti un nouveau roman dernièrement, qui m’a peut-être moins enivré que les précédents, mais qui mérite tout de même de se retrouver dans votre salon. Une histoire d’amour, d’adultère, d’argent et de meurtre non résolu qui vous mènera au coeur de l’Europe. Une plume douée qui vous fera passer un bon moment dans cette dernière lumière d’automne.

Burgundy

Une histoire écrite avec une délicatesse vulgaire et un réalisme prenant. Une jeune fille qui écope de l’ampleur de l’égo de son père patcher et de l’ignorance de sa mère. Une enfant avide de culture qui n’a d’autres choix que de se pitcher dans l’école de la vie par elle-même. Un roman qui donne une envie de revenez-y. Je décrirais de toutes ces façons Burgundy, un roman à la couverture mauve d’une beauté différente qu’on peut facilement laisser traîner sur la table basse à côté d’une tasse de latté et s’y blottir avant de s’endormir. Très contente d’avoir pu découvrir cet autrice qui me rend jalouse de ne pas savoir manier ma plume aussi bien.

Crédit : @katrinedelorme

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