Par Katrine Delorme
Dernièrement, j’avais un peu mis mes livres de côté, l’envie n’y était plus. Toutefois, lorsque j’ai reçu les livres présentés ci-bas, je me suis dit que je n’avais pas le choix de m’y remettre. En espérant qu’ils vous plairont autant qu’à moi! Bonne lecture!
Si j’avais un dauphin, je l’appellerais Stéphane (mais j’aimais bien aussi Suzanne) – Blandine Chabot (Éditions Au Carré)
Un deuxième tome pour Blandine Chabot, cette auteure rafraîchissante. J’étais complètement tombée sous le charme du premier, Si j’avais un perroquet je l’appellerais Jean-Guy (parce que Coco est déjà pris). Drôle, vif, surprenant, il n’en fallait pas plus pour que je souhaite connaître la suite. Celle-ci débute avec un retour en arrière au cours duquel nous en apprenons plus sur François, le premier vrai amour de notre Catherine de Russie préférée. Un ton plus sombre nous accompagnera à travers ses pages puis au fil du temps et du retour au moment présent, l’humour bien décapant de l’auteure retrouve son chemin vers son amour actuel avec Jean-Philippe et sa nouvelle vie professionnelle.
Femmes de tête – Ève Lévesque en collaboration avec Élise Jetté (Éditions du Journal)
Ce recueil nous en apprend davantage sur 13 femmes qui ont su faire vivre leurs idées et les concrétiser en projets et j’ai trouvé cela intéressant de découvrir les visages qui se cachaient derrière certaines entreprises ou réalisations que je connaissais déjà. Lorsqu’on côtoie un endroit ou encore que l’on tient un livre dans nos mains, on ne réalise pas toujours l’ampleur du travail qui a mené à sa réalisation, et pourtant! Des histoires de réussite et d’embuches surmontées, on en entend souvent, mais plus rarement celles qui ont pour tête d’affiche une femme. Et c’est l’fun de lire ça. Ce que je retiens? Avoir et respecter la ligne directrice derrière son projet afin de ne pas en perdre l’essence, voir à petit et long terme et finalement être organisé. Un livre motivant!
Ne pas toucher s’il vous plait – Andrée-Anne Brunet (Groupe Librex)
Au quotidien, dans mon contexte professionnel, je côtoie souvent la tristesse, la colère, la déception et parfois même la détresse, ce qui fait que parfois j’ai besoin de m’évader dans un livre léger qui me fera voyager d’amour en cocktail en amitié même si c’est un peu cliché. Cette histoire a eu l’effet que je recherchais, me distraire, en plus de me faire réfléchir à ma perception de la fidélité et à la place des besoins individuels dans une relation de couple. Vous suivrez le parcours de Clara, travailleuse autonome sur le web pour différentes entreprises, qui part voyager au Bélize seule durant plus d’une semaine. Un voyage qui devait initialement la rapprocher de son amoureux, mais qui la rapprochera peut-être d’un autre? Qui sait! Bref, un roman feel good, dans l’ère du temps, qui saura ensoleiller vos journées les plus grises comme il l’a fait avec moi!
Il n’y a pas de hasard, que des rendez-vous – Rita Badraoui (Éditions Le Dauphin Blanc)
Je pense sincèrement que la lecture est une question de timing. Il faut être prêt mentalement et psychologiquement à recevoir l’histoire qui se dessine devant nous. Un livre que nous aurions profondément aimé à un certain moment peut devenir lourd ou superficiel à un autre. J’avais débuté ce libre et refermé la couverture. Ce n’était pas le bon timing. Puis, lorsque je décidé de lui donné une deuxième chance, je l’ai dévoré en quelques jours à peine. J’étais rendue là. À cette histoire-là. Celle de Nina qui découvre une auberge spéciale, l’auberge de Vie. Son séjour dans ce bout de paradis lui permettra de s’affranchir de ses blessures du passé et de faire la connaissance de gens qui la guideront vers des chemins plus doux. Un roman-thérapie qui m’a fait du bien, dont j’avais besoin au moment de lire ces lignes. Voici quelques phrases qui m’ont fait vibrer :
« Where attentons goes, energy flows. »
« La vie est telle que vous croyez qu’elle est. »
« Méditer, c’est laisser passer les pensées qui traversent notre esprit comme on voit passer des nuages dans le ciel. »
« Il faut se donner la permission d’être humain et de vivre des émotions. »