Si vous ne l’avez pas encore remarqué, vous allez commencer à le savoir : j’adore les livres. Je pourrais passer des heures dans une librairie et j’ai une liste de « livres à lire » qui mesure des kilomètres (ok, j’exagère un petit peu). Je suis probablement la seule de mon entourage qui se rend chaque semaine à la bibliothèque avec autant de plaisir. La lecture est vraiment ce qui me permet de m’évader, comme le sport ou le cinéma l’est pour d’autres.
Sur le blogue et surtout sur les réseaux sociaux, je partage souvent avec vous mes livres du moment et je reçois de plus en plus de commentaires ou de demandes de suggestions. Bien sûr, ça me fait toujours super plaisir de vous répondre et de vous donner mon avis, mais je me suis dit que ce serait encore plus pertinent si on le faisait en gang. C’est là que j’ai pensé au concept du club de lecture, où, périodiquement, je publierai vos critiques littéraires. C’est toujours plaisant d’avoir l’avis de quelqu’un lorsqu’on se cherche un livre à lire ou que nous voulons allonger notre liste.
La petite boulangerie au bout du monde – Jenny Colgan
La petite boulangerie au bout du monde, de Jenny Colgan faisait partie du faible inventaire de livres de la superette du coin. Comme j’étais à la recherche d’un livre léger à lire sur la plage, je l’ai mis dans mon cabas sans trop d’attentes. Deux chapitres plus tard, j’étais déjà profondément immergée dans l’histoire, celle de Polly qui décide de refaire sa vie sur une île des Cournouailles après avoir perdu à la fois son petit copain et son entreprise. Les délicieux pains qu’elle confectionne et qu’elle distribue lui attireront la sympathie des habitants de son nouveau village, sauf celle de la boulangère, une vieille dame aigrie qui n’aime pas particulièrement les étrangers. Au fil du roman se développe une histoire d’amour entre Polly et un des habitants de l’île, et bien que romantique par moment, le roman n’est jamais mièvre. La petite boulangerie au bout du monde est la lecture estivale parfaite, c’est un livre qui fait du bien, avec une héroïne forte qui nous laisse croire qu’il n’est jamais trop tard pour se réinventer.
Valérie Bourdeau
www.thesmallforest.com
Facebook : @thesmallforestblog
Instagram : @vbourdeau
Lèche-vitrine – Sarah-Maude Beauchesne
Vous vous rappelez de cette chère Billie qu’on a découvert dans le surprenant premier roman de Sarah-Maude Beauchesne, Cœur de Slush? Elle nous revient cette fois un peu plus mature, plus réfléchie, mais tout aussi attachante que dans Cœur de Slush. L’histoire change quelque peu de décor, alors que Billie déménage à Montréal pour poursuivre ses études. Elle retrouve donc ses vieilles copines Rosine et Juliette pour de nouvelles aventures. Elle qui vivait avec son père et sa sœur Annette depuis que sa mère était partie dans les Caraïbes tresser les cheveux des touristes, elle doit maintenant se séparer de lui pour partager un appartement avec sa mère et sa sœur. La cohabitation s’annonce difficile alors qu’Annette a les émotions en montagnes russes et que la mère de Billie essaie de regagner leur confiance après les avoir quittés. Heureusement pour nous, la complicité entre Billie et son père est toujours aussi présente et nous fait toujours autant de bien. Billie arrive à Montréal, entêtée à faire du « Lèche-Vitrine », comme elle dit, afin de se trouver un gars qui l’aidera à oublier son beau Pierre. C’est lorsqu’elle reçoit un message texte de Pierre lui annonçant qu’il est de retour au Québec que tout basculera. Est-ce que Billie retournera dans les bras de son premier amour? Réussira-t-elle à l’oublier et à passer à autre chose?
J’avoue que j’avais de grosses attentes en commençant ce livre étant donné que Cœur de Slush m’avait tellement plu! Je peux vous affirmer sans l’ombre d’un doute que le deuxième tome est encore meilleur que son prédécesseur. Billie est tellement attachante, on ne veut que son bien! On se prend au jeu à détester les gens qui lui font du mal et à souhaiter qu’elle ne se mette pas dans une situation où son petit cœur pourrait en ressortir abimer. L’écriture de Sarah-Maude Beauchesne est un vrai bijou. Les émotions sont décrites avec tellement de justesse et les propos résonnent tellement à nos oreilles qu’on ne peut qu’être empathique envers Billie. On se reconnait à travers ses peines et ses erreurs, car qui n’a pas vécu une première peine d’amour?
Lèche-Vitrine est un roman jeunesse pas si jeunesse que ça. Définitivement un roman que je conseille à toutes, même celles dans la vingtaine (ou même plus, pourquoi pas!). Ça ne nous rappelle que nos jeunes années et ça fait sourire!
Camille Thériault
Chaine Youtube
Facebook : @lecturesdecamille
Instagram : @camille_theriault
La théorie du drap contour – Valérie Chevalier
La théorie du drap contour est un roman à caractère humoristique. À la fois drôle et léger, il a su me charmer dès les premières pages. Très court en nombre de pages, mais très complet. C’est l’histoire d’une jeune femme collectionnant les conquêtes amoureuses catastrophiques. En lien avec nos générations Y et Z, l’auteur va chercher le réaliste de notre société. À lire cet été sur le bord de la piscine avec vos lunettes soleil et votre petite limonade. C’est une critique après tout, alors le seul point négatif que j’aimerais vous partager est le suivant; presque à la toute fin du livre, je me suis demandé où allaient nous mener toutes ces péripéties et l’auteure m’a tout de suite répondu dans les pages suivantes, avec une belle morale. À lire jusqu’à la dernière lettre, du dernier mot. Mon coup de cœur printanier. Bonne lecture!
Sabrina Chalifoux
Instagram : @sabrinachalifoux_
La femme qui fuit – Anaïs Barbeau-Lavalette
Après avoir lu Je voudrais qu’on m’efface d’Anaïs Barbeau-Lavalette, je n’ai pu m’empêcher de vouloir découvrir La femme qui fuit. Et ce fut une belle découverte. Le roman se concentre sur le passé de la grand-mère de l’auteure qui, pour vivre la révolution qui lui brulait les entrailles, a abandonné ses deux enfants. Bien que l’Histoire avec un grand H ne soit normalement pas dans mes intérêts, j’ai aimé découvrir ce qui s’est passé au Québec, dans une période où tout chamboulait. Même si la grand-mère a toutes les raisons d’être un personnage détesté, je n’ai pu m’empêcher de l’admirer pour ce qu’elle a fait et pour la force qu’elle a gardée dans cette période où ceux qui ne répondent pas aux valeurs imposées sont automatiquement rejetés. J’ai aimé cette femme forte dans un Québec faible.
Alex-Anne Flambert
https://labibliomaniaque.wordpress.com/
Facebook : @bibliomaniaque
Instagram : @bibliomaniaque
Ça ne peut pas être pire – Nathalie Roy
Il arrive que tout arrive en même temps dans la vie! Valéry, l’héroïne de ce roman, perd son emploi et perd son frigo et son ventilateur lors d’une très chaude journée d’été. Elle décide de fuir vers le chalet où elle passait ses étés lorsqu’elle était enfant. Elle retrouve des gens de son passé, et elle rencontre des gens qui seront son présent et son futur.
Pendant sa période de fuite, Valéry découvre ses forces et ses points à améliorer. Elle fait face à ses complexes et en apprend sur les complexes des autres. Au fil du roman, elle prend confiance en elle!
Tout comme pour les autres romans de Nathalie Roy, la nourriture prend une place importante dans le récit. Ce livre pourrait vous donner faim et vous donner une bonne dose de confiance en soi. Vous êtes prévenus! C’est un livre très agréable à lire lorsqu’on assume les conséquences!
Julie Collin
https://julielitaulit.com/
Facebook : @julielitaulit
Instagram : @julielitaulit
Vous êtes intéressée à faire une critique pour le prochain article? Écrivez-moi à l’adresse suivante : cindy@citronetfleurs.com
Et vous, quel livre avez-vous particulièrement aimé dernièrement?