Devenir parent

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Par Katrine Delorme

Je n’ai pas encore d’enfants et je n’ai pas beaucoup d’exemples de mamans dans mon entourage. Bien sûr j’ai ma propre mère, des collègues de travail qui ont des enfants, mais je n’ai pas beaucoup d’amis, de connaissances de mon âge qui sont rendues là. Et je me demande de plus en plus quel genre de mère je vais être. Quel genre de mère sont les «presque trentenaires» aujourd’hui?

Je ne sais pas si on décide d’être tel ou tel type de parents ou si nous le devenons tout simplement. Dépendant de la façon dont nous avons été éduqués et de notre passé.

Je me pose de plus en plus de questions, je me demande comment je réagirais «si…». J’ai des idées de réponses, mais ça ne demeure que des idées puisque je ne sais pas comment je réagirai vraiment le moment venu. J’ai un idéal dans ma tête du genre de parent que j’aimerais être. On s’entend que je ne pourrai jamais atteindre cet idéal parce que je vais faire des erreurs, parce qu’il se peut qu’il évolue avec le temps, mais ça me donne un certain «guideline».

Je réalise aussi de plus en plus que mes réponses face à ces situations hypothétiques dépendront de ma capacité à gérer mes anxiétés, à gérer le risque.

Le risque que mon enfant grimpe trop haut dans le module au parc et qu’il tombe.
Le risque qu’il passe trop près du foyer et qu’il se brûle.
Le risque qu’il court trop vite et qu’il se blesse.

La liste des risques est longue.

Surtout, je réalise de plus en plus que ses attitudes, ses propres réponses, face à ces événements, dépendront, en partie, des miennes.

Je crois que devenir parent est un apprentissage qui se fait à trois. Avec soi-même, avec notre enfant et avec notre conjoint. Je comprends surtout qu’il est important de se laisser de la latitude et de ne pas s’en demander trop.  #facileàdire

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