Le désir de plaire

Par Katrine Delorme

De façon générale, je crois qu’on essaie tous de plaire. On s’adapte aux situations, aux gens, on apprend à les connaitre, on respecte les standards, on « gage » ce qui est acceptable pis on fait de notre mieux pour nager dans cet amalgame d’analyses. On va se le dire, c’est pas toujours facile. On peut facilement se perdre à travers tout cela.

Mais comme ils disent, on ne peut pas plaire à tout le monde.

Pis c’est fatiguant vouloir plaire à tout le monde.

Parce que ce n’est pas vrai. On ne peut pas toujours être sur notre 31. Des fois on est sur notre 28 et ça arrive même qu’on soit sur notre 19. Pis c’est correct.

La vie c’est aussi vivre avec nos faux pas. Parce que des fois on se trompe, on fait des erreurs, on parle trop vite, on déçoit, on est pas à notre meilleur. Mais on ne pourrait jamais être à notre meilleur si ce n’était de ces moins beaux moments. Ça démontre que nous sommes humains. Surtout que la perfection n’existe pas. Et que même si on a des moments moins victorieux, on reste une bonne personne. Avec nos qualités et nos défauts, mais avec un bon fond. Pis c’est ça le plus important. Avoir un bon fond. J’ai tendance à penser que pas mal tout le monde à un bon fond. On pourrait débattre longtemps là-dessus. Je sais. Parfois, pour certaines personnes, il se transforme, se déchaîne, les paralyse. Mais les quitte-t-ils vraiment?

N’est-ce pas en admettant nos erreurs, en repentant, en acceptant de s’excuser, de changer que l’on devient la meilleure version de nous-mêmes?

Et qu’en est-il de nous plaire à nous-mêmes? Cela passe-t-il automatiquement par l’approbation des autres? Ou est-ce notre propre décision? Ou peut-être est-ce les deux? Je ne sais pas. Et vous?

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