Par Katrine Delorme
Le bonheur. Il est à la mode ces temps-ci celui-là! Un peu partout, on nous donne des conseils afin de nous aider à devenir plus heureux. Faire du yoga, se déconnecter, bien manger, boire de l’eau, faire de l’exercice, prendre du temps pour nous, tous des petits coups de pouce au bonheur qu’ils disent. Ils ont surement raison, en quelque sorte. Mais ce qui peut vraiment nous rendre plus heureux, c’est nous.
Parce que nous sommes responsables de notre bonheur. J’en parle souvent et je l’applique pas tout le temps dans ma propre vie, mais j’y crois fermement.
Bien que nous n’ayons pas de contrôle sur les évènements extérieurs, nous avons le choix de décider l’impact qu’ils auront sur nous. L’interprétation que nous en faisons et les pensées que nous avons en lien avec ceux-ci auront directement une incidence sur notre perception des situations.
Toutes ces petites phrases que nous nous répétons dans notre tête jour après jour, qui se sont forgées une place dans notre subconscient sans que nous le réalisions, peuvent être aussi belles que dévastatrices. L’important, c’est d’en prendre conscience et de tenter de modifier les pensées négatives que nous entretenons, doucement mais surement.
Ceci dit, les émotions « plates » comme la colère et la tristesse ont le droit d’exister, d’être vécues et ressenties. Il faut simplement les encadrer pour éviter qu’elles prennent toute la place. C’est pas mal plus de job d’être en colère que d’être de bonne humeur il me semble.
C’est sur que tout cela, c’est facile à dire pis pas toujours facile à faire. Ce sont des belles paroles qui peuvent facilement s’envoler en l’air lorsqu’on vit des situations plus difficiles. Toutefois, avec le temps, cela peut faire une réelle différence sur notre perception de nous-mêmes et notre attitude au quotidien.
Quelqu’un m’a dit récemment: « Parfois la vie c’est de la marde, mais quand la marde est passée, la vie c’est ce qu’il y a de plus beau! » Pis il pouvait pas avoir plus raison.