Par Katrine Delorme
Home is a feeling not a place qu’ils disent. Ont-ils raison? Peut-on retrouver le confort d’une famille dans les bras de l’un ou de l’autre. Faut-il se retrouver à un endroit précis pour se sentir en sécurité, le monde est-il une possibilité de maisons à l’infini? Peut-on passer de maison en maison sans jamais avoir l’impression d’y laisser une petite partie de nous?
Les réponses à ces questions ne seront pas les mêmes pour tout le monde. Certains voyageurs, aventureux de la vie, vous répondront que cette expression leur colle à la peau, qu’ils n’ont pas besoin de quatre murs et d’un toit précis pour se sentir « à la maison ». D’autres, comme moi, vous diront qu’ils s’attachent à cette structure qui leur a permis de s’abriter durant tant d’années, que la quitter représente une grande étape dans leur parcours personnel et qu’ils préfèrent le faire lentement, question de ne rien oublier. Les souvenirs, les beaux, comme les moins beaux, parce que ce sont eux qui ont permis à cette maison d’être solide, d’accueillir l’amour, de le regarder grandir, faire des compromis, des projets et encore l’amour. Parce que c’est ça le plus important. Se rappeler que ce que l’on bâtit aura la même saveur que la relation qui le regardera s’envoler. Déployer ses ailes et devenir grand. Avoir l’impression qu’un peu de tout cela restera empreint dans ces murs, est-ce normal? Avoir envie d’une autre maison tout en demeurant amoureuse de celle dans laquelle on vit actuellement, ça se peut? Une fin et un début tout à la fois. Surtout un début.