6 trucs pour apprendre à ralentir

C’est la folie de la rentrée et même si je ne suis plus à l’école depuis déjà quelques années, ça me rejoint indirectement. Non, pas seulement parce que je travaille dans un Cégep, mais aussi par le rythme de vie des gens autour de moi. L’été, ça se sent : les gens sont heureux et détendus. Quand approche la rentrée, c’est le retour de la routine, de l’école, du travail, des activités, du trafic sur les routes, de la noirceur le soir et tout le monde devient plus stressé (je généralise, mais vous comprenez). Cette année, j’ai décidé de ne pas me laisser emporter par ce mood. En fait, j’ai décidé de mettre en application quelques trucs pour m’aider à ralentir et à demeurer détendu. Ces trucs, je vous les explique à l’instant :

Faire une chose à la fois 

Je ne suis sans doute pas la seule à essayer de faire plusieurs choses à la fois pour gagner du temps (style répondre à mes courriels en préparant le souper et en pliant du linge). Or, on ne s’en rend pas compte, mais au bout de la ligne, ça donne des choses à moitié faites en deux fois plus de temps. Mieux vaut se concentrer sur une seule chose à la fois, la faire tranquillement, mais efficacement.

Faire de l’espace dans son agenda 

Mon vrai défi à l’automne, c’est d’essayer de ne pas bouquer mon agenda au quart de tour. Dans ma famille, la majorité (pour ne pas dire toutes) les fêtes ont lieues au mois de septembre. J’ai aussi beaucoup d’événements en lien avec le travail alors il suffit que je prenne quelques rendez-vous pour que mon agenda soit déjà complet. J’ai décidé d’y aller avec le plus important et d’attendre à plus tard pour céduler certaines choses et prendre certains rendez-vous moins urgents. Je fais attention de ne pas aller à trop d’événements non plus. À date, ça se passe beaucoup mieux cette année que les précédentes et j’ai même pu faire quelques siestes en fin de semaine (yay!).

Se réserver du temps pour soi 

Je sais, je le répète constamment, mais c’est primordial de prendre le temps, ne serait-ce qu’une dizaine de minutes par jour pour s’occuper de soi-même, faire des choses que nous aimons ou tout simplement ne rien faire du tout. Pour ma part, c’est mes 30 minutes de lecture avant le dodo qui change tout. Je sais aussi qu’on a tendance à mettre ces petites choses de côté lorsqu’on est débordé, mais il faut se dire que c’est justement grâce à ces petits moments que nous tenons le coup et que nous pouvons être plus efficaces par la suite. Le meilleur truc, c’est d’indiquer ce temps que nous gardons pour nous à notre agenda…car c’est aussi important que tout le reste.

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Source : lauratosney.co.uk

Savoir dire non 

Ça, ce n’est pas tout le temps facile (allô culpabilité), mais j’y travaille. Pour ne pas déranger, ne pas déplaire ou pour être gentille, je disais souvent oui. Après, si j’étais essoufflée, que je manquais de temps ou que je faisais quelque chose qui ne me plaisait pas, c’était de ma faute. J’apprends à dire non pour me respecter, m’écouter et pour faire de la place à ce que je veux réellement. Car dire non à ce qui ne nous plait pas, c’est aussi se donner l’occasion de dire oui à de nouvelles opportunités, des choses qui vont nous allumer, nous motiver et nous faire sortir de notre zone de confort.

Choisir ses combats

On me demande parfois comment je fais pour pas « pogner les nerfs » à cause de telle ou telle situation. La raison est simple; je choisis où j’ai envie d’investir mon énergie. Il y a des choses qui n’en valent tout simplement pas la peine. Je gagne non seulement du temps, mais j’évite beaucoup de frustration, de découragement et d’anxiété. Ça aussi c’est quelque chose que j’apprends à faire tranquillement pas vite et qui me permet de ralentir quotidiennement. Il faut aussi apprendre à accepter que les choses ne soient pas toujours parfaites.

Définir ses priorités

Dans le même ordre d’idées que le point précédent, définir quels sont nos objectifs nous permet de déterminer ce qui est à prioriser. J’aime beaucoup me faire des listes pour me libérer un peu la tête et pour garder le focus sur ce qui est important. Certaines choses nous demandent énormément d’énergie et ne sont pas prioritaires. C’est en quelque sorte une façon de faire le ménage de notre liste et de revoir l’importance de certains aspects de nos vies.

Ralentir permet une ouverture, une disponibilité, et nous fait prendre conscience de notre absence. C’est seulement lorsqu’on prend conscience de notre absence qu’on peut revenir dans l’ici et le maintenant.

– Nicole Bordeleau

J’espère que ces quelques trucs vous aideront à ralentir et à prendre soin de vous cet automne!

Quels sont vos trucs pour vous aider à ralentir?

 

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Méditer, plus simple que l’on pense

Je l’avoue, je ne pensais jamais un jour faire un article sur la méditation. Pourquoi? Je n’y connais pas grand-chose et je ne médite pas…du moins, c’est ce que je croyais avant de lire quelques textes par-ci par-là et de me rendre compte que la méditation, ça peut se pratiquer partout et à tout moment. On a probablement tous en tête l’image de la position indienne, des malas, des chandelles et de la musique douce. Mais, ce qui est merveilleux, c’est que ça peut aussi être totalement autre chose. Pour méditer, on a besoin d’une seule chose : nous-mêmes.

L’excuse qu’on entend le plus souvent (j’essaie de ne plus m’en servir, mais je le fais quand même), c’est qu’on n’a pas le temps. La vérité, c’est qu’on ne prend pas le temps. Souvent, ça provient tout simplement d’un manque de motivation ou d’intérêt et c’est tout à fait compréhensible. Rassurez-vous, que vous preniez le temps ou pas, il est tout à fait possible de  méditer et d’en retirer tout plein de bienfaits. Comment?

Tout d’abord, pas besoin de ne faire que ça. Je m’explique : il est  possible de méditer sans se bloquer du temps exclusif pour notre pratique. Méditer, ça peut se faire à plusieurs moments et à plusieurs endroits. Même pas besoin de changer notre routine. C’est génial quand on sait à quel point on a souvent mille choses à faire dans une journée et que c’est justement le temps que nous consacrons à nous-mêmes qui prend le bord en premier.

13061984_1016144158465111_8488969306022894493_nSource : Facebook @coconutandlimeblog

Voici quelques moments tirés d’une journée de semaine typique auxquels vous pouvez facilement intégrer quelques minutes de méditation :

  • En auto, dans le trafic

Les trajets pour me rendre et pour revenir du travail sur les heures de pointe sont les moments de la journée où j’ai l’impression de perdre le plus de mon temps. Pourquoi ne pas profiter de ce moment où je n’ai de toute façon pas le choix d’attendre pour me concentrer sur ma respiration? J’ai pris l’habitude d’en profiter pour être en tête-à-tête avec moi-même. Je me calme, je lâche prise puis j’inspire et expire profondément. D’ailleurs, c’est très souvent lorsque je suis en voiture que les idées pour le blogue (sujets, projets, phrases) me viennent automatiquement à l’esprit. Si votre trajet se déroule en bus ou en métro, les écouteurs et le paysage qui défile sont le meilleur moyen de laisser votre esprit s’évader quelques instants.

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  • La douche

Un autre endroit où je me vide automatiquement l’esprit, c’est dans ma douche. Ça peut paraitre étrange, je vous l’accorde. Pourtant, tout est propice à la méditation : le bruit de l’eau qui coule, l’effet thérapeutique créé par la chaleur de l’eau, l’odeur de mes savons aux huiles essentielles, etc. Tant qu’à être obligé de le faire, autant en profiter pour se détendre, fermer les yeux, respirer par le ventre et définir nos intentions. C’est aussi un des seuls moments où je me contente de faire une seule chose à la fois. Puisque je prends toujours ma douche le soir, ça me permet de faire le tri de ma journée et de me vider la tête. Je me sens davantage prête à dormir après ce petit rituel. Pour ceux et celles qui prennent leur douche le matin, c’est une belle façon de réveiller votre esprit tout en planifiant vos priorités et buts de la journée. Récemment, Josée-Anne de Bulles et Bottillons nous proposait, sur sa page Facebook, d’accrocher un bouquet d’eucalyptus dans la douche. Les effets de la vapeur libèrent les huiles essentielles et on en ressent immédiatement les effets (anti-inflammatoire, antiseptique, antistress, etc.). Je compte certainement l’essayer!

5dc027ec99ab1fdee9914352ea26bc42Source : www.brit.co/diy-natural-air-freshners

  • Les files d’attente

Parce que lorsqu’on attend quelque part, on a toujours l’impression de perdre notre temps, c’est l’occasion idéale pour lâcher-prise, respirer et laisser aller les choses qui nous stress ou nous tracassent. Faisons autre chose que de rester les yeux rivés sur notre téléphone. Essayerez-vous la prochaine fois?

  • Le brossage de dents

Je ne me souviens plus d’où ça me vient, mais j’ai commencé à le faire il y a quelque temps. Je profite des quelques minutes que dure mon brossage de dents pour penser à des choses positives ou pour me concentrer uniquement sur ma personne, sans penser à autre chose. C’est en commençant à faire cet exercice que je me suis rendu compte du nombre d’éléments qui pouvait spinner dans ma tête en si peu de temps. Ce n’est pas pour rien que nous sommes si fatigués à la fin de notre journée! Je trouvais ça difficile au début, mais maintenant que j’en ai pris l’habitude, c’est devenu un petit rituel apaisant. Je me brosse les dents = je me vide la tête. Vous pouvez aussi vous choisir un mantra à répéter dans votre tête pour la durée du brossage. Ça donne une belle petite pause à notre esprit!

  • Le lit

Pour celles qui n’ont pas d’espace zen pour la lecture ou la méditation à la maison, le lit peut facilement devenir l’endroit de prédilection. Adolescente, je faisais absolument tout dans ma chambre puisque c’était MA pièce de la maison; manger, écouter la télévision, étudier, travailler à l’ordinateur, etc. Dans ma propre maison, ma chambre est uniquement un espace pour lire, dormir et me reposer. C’est une pièce qui rime avec calme et bien-être. J’aime intégrer la méditation à ma routine de 2 façons : le matin, toujours couchée (après la sonnerie du cadran), je me concentre sur mon intention de la journée en prenant de grandes respirations. Je tente d’éliminer toute pensée négative de mon esprit. Sinon, puisque j’ai moins de difficulté à me vider la tête après avoir lu et que je lis souvent avant de dormir, je choisis ce petit moment, juste après avoir fermé mon livre, pour méditer quelques minutes.

7b99dfa04efb9870c5a090ec7b7578c5Source : Instagram @bonnylynnn

C’est bien beau tout ça, mais pourquoi méditer me direz-vous? C’est difficile à croire parce que ça nous semble simple, mais la méditation peut être efficace pour une tonne de choses. Sa pratique est bénéfique autant au niveau psychologique et physiologique que pour le développement personnel et l’aspect relationnel. Anxiété, dépression, stress, hyperactivité, insomnie, concentration, prise de décision, focus, estime de soi, hypertension, inflammation…toutes des choses sur lesquelles peut jouer la pratique de la méditation. Ça vaut la peine d’essayer!

Avez-vous l’habitude de méditer?
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Une journée en tête-à-tête avec moi-même

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On le sait, on le voit un peu partout et on se le fait dire, c’est important de prendre du temps pour soi, pour faire des choses que nous aimons. Vous le savez sans doute si vous suivez la page Facebook du blogue, j’ai pris 4 semaines de vacances cet été, pour la première fois de ma vie. J’avais besoin de décrocher pour vrai, de me concentrer sur autre chose que le travail. Sauf que je n’avais aucun plan. Mon chum n’a pas de vacances et je n’avais rien prévu de mon côté. Je ne vous cache pas que bien que je sache que j’avais besoin de prendre le recul de mes dossiers, je craignais de m’ennuyer et de tourner en rond au bout de quelques jours. J’aime être seule, ce n’est pas le manque de compagnie qui m’inquiétait. J’avais juste peur de trouver le temps long, de ne pas avoir l’impression d’en profiter comme je le devrais ou de tout simplement faire les mêmes choses, chaque jour. Ce fut finalement loin d’être le cas même que lors de ma dernière semaine, je n’avais pas l’impression de m’être réellement arrêté. Je m’explique : les quelques fois où je me suis installé pour lire (par exemple), j’ai souvent eu de la visite, Paco qui réclamait de l’attention, le téléphone qui clignotait (et je ne pouvais m’empêcher de regarder et de finalement répondre à mes courriels, tsé), la poussière sur le plancher qui tout d’un coup m’énervait trop, la laveuse qui finissait sa brassée, des tâches que j’avais oublié de faire qui se mettaient à flasher dans ma tête, etc. Vous comprenez le principe…en restant à la maison, je n’étais jamais capable de mettre de côté ce qui se passait autour parce que je voulais juste être trop efficace, tout le temps.

Donc, j’ai décidé de me prendre une journée off. Une vraie. Une journée où je ferais uniquement des choses pour moi. En faisant du ménage dans mes papiers quelques jours plus tôt, j’avais retrouvé un certificat cadeau pour un soin des pieds, que j’avais gagné l’année dernière (ça montre à quel point je fais rarement ce genre de choses). Je me suis dit que c’était l’occasion idéale de prendre enfin rendez-vous, de cesser de remettre toujours ça à plus tard et de finir par l’oublier complètement.

Lors de la journée en question, c’est tout énervée que je me suis présentée à mon rendez-vous. J’ai vraiment passé une heure magique. L’esthéticienne m’a massé les pieds aux huiles essentielles puis m’a fait de superbes ongles d’orteils. Je ne m’étais jamais offert de soins de la sorte et j’ai même éprouvé de la culpabilité que quelqu’un s’occupe de moi et de mon bien-être comme si j’étais une princesse (je sais, c’est son travail, mais je me sentais mal pareil, bon!). Ça reste que j’ai vraiment apprécié ce moment-là. J’en ai profité pour méditer et me vider complètement la tête.

Pour le reste de la journée, j’avais décidé de ne rien prévoir afin de pouvoir y aller selon mes envies. Mes beaux pieds et moi avons décidé de faire quelques boutiques, juste pour le plaisir et sans stress. Je suis entre autres allé trainer dans une librairie parce que j’aime vraiment ça. Ensuite, la faim m’a menée au Café Morgane, nouvellement installé à Québec (je suis trop heureuse en passant!). J’ai mangé une délicieuse salade, bu une boisson froide à la mangue et aux framboises et je me suis installée sur le bord de la fenêtre pour lire. Un peu plus tard, j’ai eu envie de chocolat alors je me suis offert une petite pointe de gâteau. J’ai passé un peu plus de deux heures là-bas, sans voir le temps filer.

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À mon retour en voiture, c’était la première fois en trois semaines que je me sentais aussi détendue et apaisée. Pas de pression, pas d’horaire ou de délai, pas de cellulaire, juste moi qui fais ce dont j’ai envie sans dépendre de personne. C’est là que je me suis dit que je devais absolument m’offrir ce genre de moment plus souvent. Pas besoin d’être une journée entière chaque fois…juste quelques heures de temps en temps pour faire des choses qui me calment et que j’apprécie réellement. Je n’ai pas fait de voyages, je ne suis pas allé à la plage, mais j’ai réussi à décrocher plus que je le souhaitais en très peu de temps et j’ai trouvé ça fabuleux.

Les possibilités de détente en solo sont infinies : marche en nature, vélo, thé sur le balcon, coloriage de mandalas, petit déjeuner au restaurant, etc. S’arrêter et prendre du temps pour notre mieux-être personnel, c’est aussi une façon de recharger nos batteries, d’avoir plus d’énergie, de patience et d’être plus efficace par la suite.

Que faites-vous pour décrocher? Qu’aimeriez-vous faire plus souvent?
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Affronter ses peurs, une étape à la fois

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L’anxiété, l’angoisse, les étourdissements, les palpitations, les sueurs froides, les crises de panique et les nausées ont très longtemps pris le dessus sur ma vie. Quand je dis très longtemps, ça remonte à mon enfance, probablement depuis que j’ai pris conscience que j’existais. N’étant pas quelque chose de très connu à l’époque, on a longtemps pensé que j’étais tout simplement une petite fille timide, stressée et fragile (toujours malade, problèmes digestifs, etc.). Pourquoi je vous parle de tout ça? Pas pour que vous ayez pitié, certainement pas, mais plutôt pour vous faire comprendre qu’il y a bien des choses que j’ai refusé de faire toute ma vie, par angoisse.

Aujourd’hui, je vais beaucoup mieux, mais il faut que je me fasse à l’idée que je souffre d’un trouble d’anxiété généralisé qui va me suivre toute ma vie. Il faut que je passe par-dessus certaines peurs et que je ne laisse pas ce trouble prendre des décisions à ma place. J’ai longtemps fait des choix en fonction de l’anxiété en optant pour ce qui m’exposait le moins à une éventuelle crise. Rester à la maison, refuser de voir des amies, ne pas vouloir faire face à l’inconnu, éviter les lieux publics, la voiture, les foules, etc.

Bien que je sois de plus en plus en contrôle de moi-même, que je connaisse mes faiblesses et les réactions de mon corps, certaines choses très banales me demandent encore beaucoup de courage. L’anxiété ne m’empêche plus de sortir de la maison, mais je réalise que, bien qu’elle se soit désormais élargie, je sors rarement de ma « zone de confort ». Il est difficile pour moi de faire la différence entre ce que je souhaite et ce dont je suis capable. Est-ce que ça fait partie de ma personnalité, est-ce une phobie ou c’est tout simplement l’anxiété qui m’empêche de me sentir bien lorsque je suis dans une foule ou entourée d’inconnus? Toutes ces questions que je me pose sans cesse lorsque je dois prendre une décision. Toutes ces interrogations qui me grugent tant d’énergie. La solution ultime qui est toujours à porter de main, c’est l’évitement. Les gens pensent que c’est un choix facile pour moi, mais non, l’évitement me frustre, me rappelle à quel point je suis lâche et incapable de faire face aux choses simples de la vie, comme tout le monde.

f34b55a139f54565b35b6c3dddddc85bSource : horkruks.com

Depuis quelque temps, je me lance des petits défis. Rien de trop intense, j’y vais une chose à la fois. Malgré les malaises, les frustrations, les déceptions, je me tiens tête. Lorsque j’y parviens, que j’affronte sans abandonner, oh que je suis fière! Chaque petite chose, qui n’est probablement rien du tout pour la majorité d’entre vous, devient une grande réussite pour moi. J’ai appris que c’est comme ça que je parviendrais à me rebâtir une confiance, petit à petit. C’est aussi comme ça que j’arriverai à faire des choses que j’aime sans m’enfarger à chaque pas et que la vie deviendra plus belle. Je sais que vais toujours avoir besoin de stabilité et de repères, je suis faite ainsi. Mais si, au moins, je suis en mesure de faire ce dont j’ai envie sans que l’angoisse s’empare de mon corps, j’aurai déjà fait un très gros pas vers l’avant.

Parce qu’il n’y a pas meilleur sentiment que de réussir à combattre une peur, quelle qu’elle soit, je vous encourage à le faire. On a toujours les meilleures excuses du monde pour ne pas y arriver, mais en y allant à notre rythme, en nous fixant des petits objectifs qui deviendront toujours un peu plus grands avec le temps, vous allez non seulement y arriver, mais vous allez en faire encore plus que ce que vous aviez imaginé et vous aller oh combien être fière de vous.

 Ce n’est pas parce que c’est difficile que nous avons peur, c’est parce que nous avons peur que c’est difficile.

Quelles sont vos peurs? Comment vous vous y prenez pour les affronter?
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25 habitudes positives à adopter

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Je suis du genre à penser que chaque petite chose peut faire une différence. Pour nous, pour nos proches, pour les gens que nous croisons, pour l’environnement, etc. et il en est de même au niveau de nos actions. Il y a une multitude de petites habitudes qui peuvent facilement être adoptées afin de contribuer à améliorer notre quotidien ainsi que celui des gens qui nous entoure. Vous seriez probablement surpris de savoir ce qu’un simple sourire peut avoir comme impact sur quelqu’un. Parce que oui, même lors de journées les plus difficiles, il devrait toujours y avoir quelque chose, ne serait-ce qu’un petit compliment, pour venir mettre un peu de baume sur notre cœur.

Combien de fois vous vous êtes dit que ça ne valait pas la peine de recycler parce que ce n’est qu’une feuille ou encore, vous empêcher d’aller courir parce que vous n’aviez, de toute façon, pas assez de temps? Je suis partie de ce principe pour vous dresser la liste de petites habitudes qui semblent banales, à première vue, mais qui, au bout de la ligne, peuvent avoir beaucoup de bénéfices.

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  1. Sourire à des inconnus
  2. Partager
  3. Suivre son intuition
  4. Écrire dans un journal
  5. Remplacer quelques minutes d’écran par de l’exercice
  6. Faire une activité relaxante avant de se coucher
  7. Complimenter sincèrement les autres
  8. Se complimenter soi-même
  9. Manger seulement si on a vraiment faim
  10. Offrir son aide
  11. Méditer
  12. Prendre les escaliers (à la place des ascenseurs)
  13. Exprimer sa gratitude
  14. Cuisiner
  15. Marcher plus
  16. Profiter du moment présent
  17. Prendre de grandes respirations
  18. Boire beaucoup d’eau
  19. Choisir des aliments frais
  20. Faire quelque chose que nous aimons
  21. Boire une boisson chaude au réveil
  22. Faire une seule chose à la fois
  23. Rire
  24. Exprimer son amour
  25. S’ouvrir à de nouvelles choses

 

Qu’est-ce que vous ajouteriez à cette liste?
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Comment faire face au découragement

Par Lauriane Lepage

Dans la vie, on a tous des moments où le découragement s’en prend à nous et c’est tout à fait normal. Il faut toutefois savoir y faire face et prendre le temps de comprendre pourquoi on se sent ainsi. Pour s’y faire, je crois qu’il faut d’abord être réceptif. Toute situation décourageante qui se met sur notre chemin a quelque chose à nous apprendre. Rien n’arrive pour rien. Pour trouver ce que nous avons à tirer de cette émotion, voici quelques étapes que j’aime bien appliquer lorsqu’un moment de découragement se pointe sur ma route.

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Selon moi, une des premières choses à faire, lorsqu’on vit du découragement, c’est de prendre du recul. Vous savez, lorsqu’on vit cette émotion, on se laisse souvent prendre au jeu et on voit beaucoup de choses négatives. Prendre de la distance par rapport à nos émotions peut aider à voir plus clair. On peut faire de la méditation ou une séance de relaxation par exemple. Pendant ce moment, on peut se concentrer sur notre respiration. Le but de prendre du recul est principalement de rester centré dans l’instant présent et de laisser de côté l’émotion généralement négative pendant un instant.

Réfléchir

Lorsque notre recul est pris, on peut s’accorder un moment pour réfléchir au pourquoi du découragement. On revient en arrière, on se remémore la situation/le moment où l’émotion s’est pointé le bout du nez. Il arrive trop souvent qu’on passe à autre chose sans s’être questionné. On oublie ce qui s’est passé et on retombe dans le même piège quelque temps après. Cependant, quand on se permet une bonne réflexion, on apprend beaucoup. Peut-être pourrez-vous éviter cette émotion la prochaine fois!

Écrire

Après avoir pris le temps de bien réfléchir, on peut mettre sur papier ce qu’on a en tête. Ça nous aide à voir la situation bien en face. Écrire peut d’ailleurs nous aider à évacuer le stress qui nous garde dans un état parfois négatif. En plus, cette feuille on peut la garder alors que parfois on peut oublier certaines choses qu’on a seulement en mémoire. Il est important de garder précieusement nos écrits. Lorsqu’un autre moment de découragement viendra, vous pourrez relire ce que vous avez écrit et vous rappeler que le découragement a toujours quelque chose à vous apprendre.

Positif

Lorsque vous pensez avoir assez réfléchi et écrit tout ce qui se passait dans votre tête, je vous invite à vous tourner vers les choses positives de votre vie. Après avoir fait les étapes précédentes, vous aurez peut-être trouvé ce que la vie voulait vous envoyer comme message. Celui-ci nous donne la chance de nous améliorer sur nous même et on en ressort toujours plus fort et plus grand.

Il se peut aussi qu’on n’ait pas trouvé la réponse. Dans ce cas, on ne doit pas s’acharner là-dessus. On doit laisser aller les choses et la réponse viendra tôt ou tard. Tournez-vous plutôt vers les choses positives. Ce n’est pas parce quelque chose ne va pas que notre vie entière est négative. Accrochons-nous aux choses positives!

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Cet article a été écrit par Lauriane Lepage

Lauriane est la fondatrice du blogue Le quotidien au naturel. Elle écrit sur plusieurs sujets qui la passionnent, tels que la photographie, les voyages et le bien-être. Sa philosophie : S’accepter et s’aimer comme on est. Elle aime vivre dans l’instant présent et on pourrait également la qualifier de minimaliste. Elle vient aussi tout juste d’ouvrir sa boutique en ligne, où elle vend ses propres créations.


 

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Bonheur : 6 choses que j’évite

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Dans la vie en général, je me considère comme une personne heureuse. J’ai fait beaucoup de travail sur moi-même depuis les dernières années. Quand j’ai compris que le bonheur n’était pas lié aux gens et aux choses se trouvant autour de nous, mais bien uniquement à moi et à ma perception de la vie, je me suis mise à apprécier davantage les petites choses du quotidien. Comme le dit si bien la citation : «  Le bonheur n’est pas une destination, mais une façon de voyager ». Bien sûr, j’ai encore du travail à faire sur moi-même et certaines mauvaises habitudes à corriger, mais j’ose espérer que je m’améliore un peu, chaque jour.

Au fil du temps, je me suis rendu compte qu’il y a certaines choses qui rendaient mon bonheur moins intense. J’ai pris le temps de les identifier afin de tenter de les éviter au quotidien et aujourd’hui, je vous en dresse la liste.

1) M’entourer de personnes négatives

J’ai vite constaté que j’étais une éponge. J’absorbe beaucoup ce qui se dégage des autres : leurs comportements, leurs émotions et leurs façons de voir les choses. Les personnes qui sont constamment négatives me grugent beaucoup d’énergie et j’ai tendance à adopter le même comportement à mon tour. J’ai fait le ménage sur Facebook (out les statuts négatifs à répétition) et je choisis désormais les personnes avec lesquelles je souhaite passer du temps.

2) Me plaindre

Facile à dire, mais à faire, c’est vrai que ça peut être parfois moins évident. Je dois me dire que le fait de me plaindre ne donnera rien de bon en plus de répandre de l’énergie négative autour de moi. D’ailleurs, j’ai remarqué que quand mon chum se plaint, je le fais à mon tour et ça devient un cercle vicieux. Je ne dis pas que vous devez cesser de vous exprimer négativement à tout jamais, mais essayer de le faire le moins possible, et ce, quotidiennement, c’est quelque chose de très faisable qui devient vite une habitude. Je pensais dernièrement que tout le monde autour de moi était devenu super négatif jusqu’à ce que je me rende compte que c’était tout simplement moi qui voyais les choses désormais plus positivement. Si tout va vraiment de travers et qu’on a besoin de s’exprimer? On se donne quelques secondes pour faire sortir le méchant et on passe ensuite à autre chose.

3) Parler des autres/potiner

Ça n’apporte absolument rien de positif pour personne. Les gens le font généralement par jalousie, frustration ou encore pour se rendre intéressant. Bref, on a pas besoin de ça dans notre vie!

4) Être rancunière

S’il y a bien une chose qui rend le quotidien lourd, c’est de trainer inutilement sur nos épaules des choses du passé. Ça ne sert à rien de brasser de vieilles histoires. Au fil du temps, elles seront de plus en plus nombreuses. Pour savourer le moment présent, on doit mettre de côté, pardonner, changer notre façon de voir les choses et s’aimer soi-même.  Nous sommes les seuls maitres de notre bonheur. Nous avons tous en nous la capacité de voir vers l’avant, de faire ce dont nous avons envie et de suivre nos rêves.

5) Me comparer

C’est rare qu’on se compare positivement. On a toujours tendance à voir ce qu’il y a de beau et de bien chez les autres versus ce que nous n’aimons pas de nous ou ce que nous ne possédons pas. Oui, il y aura toujours du « mieux » autour de nous, mais il y a aussi beaucoup de « pire » alors ayons suffisamment confiance pour apprécier qui nous sommes et ce que nous avons. Surtout, n’oublions pas que ce que projettent les réseaux sociaux, ce n’est pas la réalité. Pratiquer la gratitude est pour moi une très belle solution, qui me fait apprécier davantage chaque jour tout ce que la vie m’offre.

6) M’acharner sur des choses qui n’en valent pas la peine

Il y a une différence entre travailler fort pour obtenir quelque chose, poursuivre nos buts et nos rêves et le fait de mettre trop d’énergie sur quelque chose qui n’en vaut pas la peine. Comme on le dit si bien, il faut choisir ses combats. La clef selon moi? Le lâcher-prise. Un peu plus tôt au printemps, je vous donnais 7 trucs pour apprendre à lâcher-prise sur le blogue de Fit Hippie.

Vous considérez-vous comme une personne heureuse?
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Prendre le temps de faire ce que l’on aime

On le dit souvent; c’est important de prendre du temps pour soi, pour faire des choses qu’on aime ou tout simplement pour ne rien faire d’autre que d’apprécier le moment présent. On le sait, on le dit et pourtant, à quand remonte la dernière fois où vous vous êtes assise devant la fenêtre à regarder la pluie tombée malgré la vaisselle sale sur le comptoir et la pile de linge à plier?

Chaque semaine, j’essaie de me garder au moins un soir de libre. Pas libre dans le sens que je n’ai pas de rendez-vous, de cours ou de rencontre et que je vais pouvoir en profiter pour faire l’épicerie, les commissions et les tâches ménagères. Libre dans le sens que je vais pouvoir lire, prendre un bain, écrire dans un cahier de notes, m’allumer une chandelle, colorier, boire un thé et faire du yoga. Bien sûr, ça peut aussi se résumer à faire la larve dans mon divan ou à aller marcher dehors parce qu’il fait si beau et c’est correct aussi. Le plan, c’est de ne tout simplement pas avoir de plan.

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Quand les gens me demandent « Qu’est-ce que tu fais tel soir », je trouve toujours difficile de répondre. Je ne fais rien ce soir-là, mais ce serait faux de dire que je n’ai rien de prévu. J’ai prévu que ce soir-là, je ne voulais rien prévoir et j’en ai besoin. Les semaines où je suis chez moi uniquement pour dormir quelques heures après être restée plus longtemps au travail, entre divers rendez-vous, cours et soupers, je ne me sens pas bien. Il y en a qui carbure à ça; avoir un agenda plein en tout temps. Pour ma part, pour celles qui ont mon type de personnalité et probablement pour toutes celles qui souffrent d’anxiété, c’est essoufflant et épuisant.

On entend tellement souvent les gens dirent qu’ils aimeraient avoir du temps pour faire telle ou telle chose. Tant que vous ne réservez pas ce temps à votre horaire, vous ne le ferez pas. Vous aimeriez avoir du temps pour colorier? Prenez-le. La vaisselle, les courriels et les notifications Facebook attendront. Prenez moins de temps pour des choses qui sont non-essentielles et investissez ce temps dans des activités qui vous plaisent. Comme tout le monde, mes journées comptent 24 heures. Seulement, à la place d’écouter la télévision en fin de soirée (par exemple), je choisis d’écrire, de lire ou de colorier. Il arrive que des piles de linge trainent dans la salle de lavage pendant 2 semaines. Mais si j’attends que tout soit fait et nettoyé avant de prendre du temps pour moi, je ne le ferai malheureusement jamais.

Notre quotidien trop mouvementé nous submerge, les journées s’enchainent et nous vivons sur le pilote automatique. Se couper de tout ça pour faire des choses que nous aimons et vivre dans le moment présent ne serait-ce que pour quelques minutes nous permets de respirer et d’apprécier les petites choses de la vie.

Il ne faut pas oublier que la personne la plus importante de notre vie, c’est nous. Si nous ne prenons pas le temps de nous arrêter et de faire ce que nous aimons, personne d’autre ne pourra le faire à notre place. Comme ma collègue de travail me l’a si bien appris : « Organisons-nous ou nous nous ferons organiser ». 🙂

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À l’aube de mon anniversaire

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Demain, ce sera mon anniversaire et je n’arrive pas à comprendre exactement comment je me sens. Ce n’est pas que j’ai peur de vieillir, du moins, pas encore. On dirait plutôt que chaque année, je me sens nostalgique. Même si je m’en rends compte tous les jours, je pense que ça me fait réaliser davantage à quel point la vie passe vite. Chaque fois, je m’éloigne d’un chiffre d’un événement qui m’a marqué : « Lorsque j’ai fait ce voyage, qui semble tout récent dans ma tête, j’avais seulement 19 ans! », « J’ai fait construire ma maison alors que je n’avais que 20 ans. Dans ma tête, c’était hier. Mais ça fait bientôt 3 ans ». Quand tu croises des bébés que tu as gardés au Cégep (je travaille dans un Cégep) alors que tu considérais avoir le même âge que les étudiants, ça fesse.

En même temps, j’ai toujours été nostalgique, ça toujours fait partie de moi. Lorsque j’avais 2 ans et que mes parents m’ont annoncé que c’était ma fête le lendemain, je me suis mise à pleurer. J’ai répondu : « Ça veut dire que je n’aurai plus jamais 2 ans de toute ma vie et je ne veux pas ». Quel genre d’enfant de 2 ans formule une réponse de ce genre quand on lui annonce que c’est son anniversaire? Je ne sais pas ce qu’ils m’ont répondu, mais je sais comment je me suis sentie. À l’aube de mon anniversaire, plus de 20 ans plus tard, je pense que je ressens la même chose.

Ce n’est pas que je voudrais retourner en arrière. Ma vie, je l’aime telle qu’elle est aujourd’hui et je suis fière de tout ce que j’ai accompli, d’où je suis rendue. Je sais que les prochaines années seront magnifiques et encore pleines de surprises. Ce seront probablement celles dont je me rappellerai le plus le reste de ma vie, celles où je bâtirai ma vie d’adulte. J’ai tout pour être heureuse et surtout, je le suis. Je pense que j’ai tout simplement peur que mon enfance, mon adolescence et les souvenirs de ces dernières années deviennent flous dans ma tête, au fil du temps. Je voudrais pouvoir retourner bien au chaud dans le lit de ma maman et qu’elle me flatte les cheveux, pour me consoler. Je voudrais pouvoir retourner sur les épaules de mon papa et me sentir invincible. Je sais que plein d’autres moments sont à venir, des moments qui me rendront nostalgique à leur tour, alors je profite de chaque instant et je savoure chaque seconde.

Au cours des dernières années, j’ai beaucoup évolué en tant que personne. J’ai pris conscience que le bonheur, je pouvais le trouver partout et tous les jours (oui, même les plus médiocres), dans des petites choses aussi simple que le lever du soleil ou l’odeur du café. J’ai changé ma façon de voir les choses et j’ai cessé d’abandonner par peur d’échouer. Je réussis à être moi même, sans avoir peur d’être jugée. J’ai modifié mes priorités et chaque jour, j’éprouve de la reconnaissance envers la vie. Tout récemment, j’ai suivi mon cœur et je suis passé par-dessus mes craintes en créant Citron & Fleurs. Si, pour chaque année à venir, je continue d’évoluer en ce sens, je sais que tout va bien aller et que la vie ne pourra qu’être encore de plus en plus belle.

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Tout n’est pas qu’une question de chance

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Au cours de ma vie, on m’a souvent dit que j’étais chanceuse. Lorsque je me suis penchée sur la signification du mot, j’ai réalisé que la chance n’était pas toujours appropriée pour décrire la situation de quelqu’un et voir même, très rarement. Je me suis demandé si, dans ces cas-là, la personne en face de moi comprenait vraiment le sens du mot chance lorsqu’elle me le balançait en plein visage. La chance, pour moi, c’est quelque chose qui tient du hasard. Je suis chanceuse de gagner un concours, d’être née dans un pays les conditions de vie ne sont pas difficiles, d’avoir des parents merveilleux et de n’avoir jamais manqué de rien. Je suis chanceuse d’être en santé, d’avoir les capacités physiques et mentales d’accomplir des choses.

Pour le reste, ça peut être beaucoup plus que ça. Au cours de l’adolescence, on me disait sans arrêt que j’étais chanceuse d’être mince, voire maigre. Ce que les gens ne réalisaient pas (plusieurs le savait pourtant), c’est que j’étais maigre parce que j’étais malade. Je faisais de l’anxiété, de l’angoisse à une époque où ce n’était pas encore très connu (on mettait tout sur le dos de mes problèmes digestifs). J’étais malade toutes les nuits, je ne dormais pas du tout, je ne pouvais pas manger sans ressentir de la douleur partout dans mon corps. Chaque matin, je pleurais en entendant le cadran sonné. Tout m’angoissait. Sortir de la maison m’effrayait. Au Cégep, je prenais ma voiture (je fuyais et je fuis encore les autobus) et je choisissais le chemin le plus long, celui qui me permettait de m’arrêter à tout moment sur le bord de la route. À cette époque, j’aurais tout donné pour être un peu moins mince, mais en santé.

Ce que nous percevons comme étant de la chance, c’est dans plusieurs cas de la détermination, des compromis, du courage, du travail ou des choix de vie. Il arrive que je me fasse dire que je suis chanceuse d’avoir un emploi stable en étant aussi jeune alors que j’ai justement choisi d’étudier dans un domaine qui me garantissait un emploi stable, avec un horaire stable et de bonnes conditions. J’ai choisi de poursuivre mes études (et dieu sait que ce fut difficile) alors que ça aurait été beaucoup plus simple de prendre une pause. Je ne me vois pas dire à un dentiste que je le trouve chanceux d’avoir cet emploi; il a fait en sorte d’avoir cet emploi. Ce n’est pas que de la chance, c’est aussi le résultat d’années d’études et de travail acharné. Même chose lorsque je me fais dire que je suis don chanceuse d’avoir pu acheter ma maison à un si jeune âge, que je suis chanceuse d’avoir de l’argent pour ça. Ce que les gens ne semblent pas comprendre, ce sont les compromis et les choix de vie qui nous ont permis ça. Mon chum et moi, nous n’avons jamais fait de voyage ensemble. On a décidé de couper sur bien des choses (resto, activités, sorties) et on ne se gâte pas comme la plupart des couples peuvent le faire. Mais tout ça, on l’a choisi parce qu’on voulait notre maison et on a tout fait pour y arriver, depuis longtemps. Si quelqu’un choisit de faire un voyage par année, c’est sa décision tout autant que c’est la nôtre et il fait tout simplement ses choix de vie en conséquence.

Ce que nous bâtissons, ça ne nous tombe pas dessus par hasard. En regardant la vie des autres, il arrive que nous voyions uniquement le résultat, mais il y a tellement plus que ça. Notre chance, c’est à nous de la bâtir. Faisons en sorte d’être heureux, suivons notre cœur et faisons des choix à la hauteur de nos ambitions, tout simplement.

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